Rugby: c'est le "jour J" pour les Decazevillois

  • Lors du match aller, les Decazevillois avaient largement répondu aux Gaillacois pour ramener un nul 32-32 du Tarn. Les Aveyronnais sont toujours les seuls à ne pas y avoir perdu.
    Lors du match aller, les Decazevillois avaient largement répondu aux Gaillacois pour ramener un nul 32-32 du Tarn. Les Aveyronnais sont toujours les seuls à ne pas y avoir perdu. Archives José A. Torres
Publié le
Maxime Raynaud

Fédérale 2. Le Sporting accueille l’actuel dauphin, Gaillac, cet après-midi à 15h30. Un succès lui offrirait la qualification pour les phases finales. Mais il lui faudra accomplir un exploit face aux Tarnais. 

À quelque chose près, le Sporting club decazevillois y est déjà dans ces fameuses phases finales. Cet après-midi (15h30), la réception de Gaillac ressemblera en effet à s’y méprendre à l’un de ces duels au parfum si particulier. Celui des matches à élimination, à l’issue desquels on peut perdre gros, ou gagner beaucoup. Pour les hommes de Frédéric Delfau, accueillir les Tarnais, ogres sur une série en cours de 9 succès de rang (!), est une finale en soi. Le coach du SCD ne dit pas le contraire. «C’est un vrai tournant de la saison. Si on gagne, la qualif’sera quasiment acquise, pose-t-il. Si les joueurs en ont vraiment envie, c’est le jour J.»

"Gaillac paraît intouchable"

Le jour J, tout est dit. Et voilà qui plante le décor. Question terrain, l’actuel quatrième, qui a renoué avec la victoire il y a quinze jours face à Cahors (33-29), fait également face à une mission d’envergure. Celle de faire tomber l’une des meilleures formations de la poule 6. Delfau, natif de Carmaux et ex-entraîneur du SC Albi, prévient d’ailleurs en fin connaisseur des équipes tarnaises: «Gaillac paraît intouchable. Cette machine semble impossible à enrayer. Il n’y a pas de faille. Entre Lavaur (le leader) et elle, il y a très peu de différence». Sauf que les motifs d’espoir existent bel et bien du côté de Camille-Guibert. D’une part, les coéquipiers de Florent Petitjean, de retour comme Jean-Marcel Cabec, n’y ont jamais connu autre chose que la victoire. D’autre part, ils étaient parvenus à créer la sensation lors du match aller en ramenant le nul (32-32) de la ville de Bernard Laporte et Vincent Moscato.

"La défense devra être intraitable"

Et c’est un souvenir, voire un avantage psychologique, qui pourrait bien avoir son importance. Même si, encore une fois, les Aveyronnais s’attendent à souffrir. «La défense devra être intraitable, prévoit le coach d’un Sporting dont la principale force a longtemps résidé cette saison dans le mouvement offensif. On a vraiment tout axé sur cela. Il faudra accomplir un gros match pour voir une grosse surprise.» Dans le cas contraire, celui d’une défaite, la partie ne serait que remise. Mais alors qu’il restera ensuite trois rencontres de saison régulière, Decazeville serait bien inspiré de se mettre déjà à l’abri.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?