Coupe de France: Paris en finale grâce à un grand "Zlatan"

  • L'attaquant suédois du Paris SG Zlatan Ibrahimovic le 8 avril 2015 en demi-finale de la Coupe de France face à Saint-Etienne au Parc des Princes
    L'attaquant suédois du Paris SG Zlatan Ibrahimovic le 8 avril 2015 en demi-finale de la Coupe de France face à Saint-Etienne au Parc des Princes AFP
  • Zlatan Ibrahimovic reçoit un trophée pour son 100e but inscrit avec le PSG le 8 avril 2015 en demi-finale de la Coupe de France face à Saint-Etienne au Parc des Princes Zlatan Ibrahimovic reçoit un trophée pour son 100e but inscrit avec le PSG le 8 avril 2015 en demi-finale de la Coupe de France face à Saint-Etienne au Parc des Princes
    Zlatan Ibrahimovic reçoit un trophée pour son 100e but inscrit avec le PSG le 8 avril 2015 en demi-finale de la Coupe de France face à Saint-Etienne au Parc des Princes AFP
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Centre Presse Aveyron

Le Paris SG, porté par un grand Ibrahimovic, s'est qualifié mercredi pour la finale de la Coupe de France en battant Saint-Etienne (4-1) et est désormais tout près d'un historique triplé dans les compétitions nationales.

Les matches s'enchaînent pour les Parisiens, qui n'ont pas le temps de souffler, à peine celui de compter les blessés.

Mais ce sont aussi les succès qui s'accumulent. Après avoir terrassé Marseille dimanche au Vélodrome et confirmé sa domination sur la Ligue 1, le club de la capitale s'est donc offert une deuxième finale de Coupe.

Dès samedi, ce sera celle de la Ligue face à Bastia au Stade de France. Et les Parisiens y retourneront donc le 30 mai pour la finale de la Coupe de France.

Après un parcours qui ne leur a proposé jusqu'ici que des équipes de Ligue 1, ils y affronteront un club de Ligue 2, Auxerre, pour une affiche rétro.

Il s'agira d'une revanche de l'édition 2003, quand Djibril Cissé et Jean-Alain Boumsong avaient répondu à Hugo Leal pour donner la victoire aux Bourguignons.

Ce sera aussi une finale de spécialistes, avec quatre titres pour Auxerre (une finale perdue) et huit pour le PSG (quatre finales perdues).

Malgré les craintes nées d'un calendrier toujours aussi chargé, les Parisiens se sont sortis mercredi sans trop de souci de leur affrontement avec les Verts.

Ils le doivent à la grande forme de Pastore, à la bonne entrée de Rabiot, à l'envie de Lavezzi, buteur, mais aussi et surtout à la classe d'Ibrahimovic, auteur d'un triplé.

- grand pont -

Le grand Suédois s'est d'abord occupé des chiffres. En transformant un penalty obtenu par Lavezzi, l'ancien Milanais, qui aime décidément martyriser les Verts et Ruffier (déjà 11 buts), inscrivait en effet son 100e but sous le maillot parisien.

Il rejoignait alors au classement Dominique Rocheteau, glorieux ancien du PSG comme des Verts. Mais l'Ange Vert a vite été dépassé et avec la manière.

A la 81e minute, Ibra réussissait en effet un splendide grand pont sur Ruffier et portait alors le score à 3-1. Et dans le temps additionnel, il récupérait un ballon dont le jeune Jean-Kévin Augustin ne savait pas trop quoi faire et lui expliquait le métier en expédiant côté fermé une frappe du gauche qui trompait encore Ruffier. Et de 102 !

Ibrahimovic, qui va énormément manquer au PSG contre Barcelone mercredi en Ligue des Champions, connaîtra jeudi la durée de sa suspension pour ses invectives contre les arbitres à Bordeaux.

Le Suédois a montré qu'il était bien meilleur sur la pelouse que dans les couloirs et Laurent Blanc doit espérer que la commission de discipline sera clémente. Quant à Pedro Miguel Pauleta, son record de 109 buts est désormais très fragile.

Avant le récital du Suédois, c'est Lavezzi qui d'une tête lobée sur un énième caviar de Pastore avait redonné l'avantage à Paris (61).

Juste après l'ouverture du score d'Ibrahimovic, Saint-Etienne était en effet revenu grâce à Hamouma, qui échappait facilement au marquage sans conviction de Van der Wiel pour tromper Douchez de la tête (25).

Tout n'a pas été parfait côté parisien, notamment pour ses deux latéraux, mais l'essentiel est fait et la prolongation évitée. Blanc a même pu laisser dans le coton Maxwell et Matuidi, entré à un quart d'heure de la fin.

"On est programmé pour jouer tous les trois jours", avait assuré mardi le technicien parisien. Ca tombe bien, parce que ça continue.

Source : AFP

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