Tour d'Italie : Geniez vise le top 10

  • Alexandre Geniez et la FDJ débutent par le chrono par équipe.
    Alexandre Geniez et la FDJ débutent par le chrono par équipe. José A. Torres
Publié le , mis à jour
Propos recueillis par A. P.

Cyclisme. Le grimpeur flavinois de l’équipe au Trèfle prend le départ aujourd’hui du Giro avec un statut de leader. Il sait qu’il sera confronté à un sacré plateau et annonce déjà qu’il ne prendra pas le départ du prochain Tour de France s’il parvient à lutter jusqu’au bout pour une place dans le top 10.

 

Le grimpeur flavinois de l’équipe au Trèfle prend le départ aujourd’hui du Giro avec un statut de leader. Il sait qu’il sera confronté à un sacré plateau et annonce déjà qu’il ne prendra pas le départ du prochain Tour de France s’il parvient à lutter jusqu’au bout pour une place dans le top 10.

Après un beau mois d’avril durant lequel sensations et succès ont été au rendez-vous, dans quel état d’esprit abordez-vous ce Giro ?

Ça fait effectivement plaisir de retrouver du plaisir justement. Et encore plus d’être allé chercher cette victoire au Tro Bro Leon (Coupe de France en Bretagne le 19 avril dernier, NDLR)...

Comment expliquez-vous  ce retour en forme après un début de saison compliqué ?

Le stage dans les Pyrénées (juste avant de courir en Bretagne) m’a fait du bien. Puis, il n’y a pas que les résultats qui comptent. Il faut aussi regarder ce qu’il se passe pendant les courses. Je ne crois pas que j’ai été tant à cours de forme que cela. Ça s’est mal goupillé plusieurs fois, il y a eu une chute également (en Andalousie en début de saison). Le vélo, c’est aussi des circonstances de course, des aléas. Ça ne marche pas à tous les coups. Il n’y a que pour Richie Porte que ça marche à tous les coups (rires).

Votre objectif premier sera-t-il une place au général ou jouer une voire des victoires d’étape ?
Je vais tout faire pour être au mieux jusqu’à la première journée de repos. Il y aura déjà eu de la montagne, un chrono par équipes ou encore des possibles abandons qui auront donné le ton. On y verra alors plus clair.

Alors qu’attendez-vous de ce qui sera votre  2e Tour d’Italie ?

Je rêve du top 10, même si je suis complètement conscient que ce sera très compliqué à aller chercher. Notamment car le plateau est plus relevé que l’an dernier (où il a terminé 13e au général). Si ce n’est pas pour cette année, ce sera pour plus tard.

Vous évoquiez un plateau très relevé. Un favori ?

Richie Porte! On a croisé les Sky (son équipe) à l’entraînement aujourd’hui (jeudi). En les voyant rouler avec leurs vélos de chrono, on s’est même demandé si on était, nous, des pros... (rires)

Vous ne pouviez échapper à la prochaine question : pensez-vous que cette participation au Giro met fin définitivement à votre sélection pour le prochain Tour de France ?

Clairement, si je joue le général jusqu’au bout, je ferai de moi-même une croix sur le Tour. Car je ne veux pas revivre une fin de saison où, cramé, t’es à la rue tous les dimanches. Et je ne peux pas vouloir absolument être aussi au Tour, juste car il passe à Rodez. Forcément, cela ne se présente qu’une seule fois dans une carrière, et moi et pas mal de personnes seront déçus s’y je n’y suis pas... Ça peut dépendre aussi de la forme au moment. Marc (Madiot) peut aussi bien me prendre pour le chrono par équipes.

Cette question sur votre présence ou non à la Grande Boucle ne vous agace-t-elle pas ?

Non. On me la pose trois fois par jour. Disons que je commence à savoir bien répondre (rires). Et puis, ça va tellement vite dans le vélo...
 

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