Agression sexuelle d'une fillette: le suspect est instituteur remplaçant

  • Un suspect placé en garde à vue après l'agression sexuelle d'une fillette à Gaillard
    Un suspect placé en garde à vue après l'agression sexuelle d'une fillette à Gaillard AFP/Archives - Jacques Demarthon
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Centre Presse Aveyron

Le suspect placé en garde à vue lundi après l'agression sexuelle d'une fillette de 5 ans signalée à Gaillard (Haute-Savoie) est un instituteur remplaçant qui nie les faits, a-t-on appris mardi auprès du procureur.

La garde à vue de cet homme, inconnu de la justice, a été prolongée de 24 heures.

Les enquêteurs ont aussi demandé en urgence une analyse de l'ADN relevé sur les vêtements et sous-vêtements de la fillette.

Mais il s'avère que cet ADN n'appartient pas au suspect, a indiqué à l'AFP mardi soir le procureur de la République à Thonon-les-Bains, Patrick Steinmetz, confirmant une information de France Bleu Pays de Savoie.

Selon des déclarations de la mère, cet ADN pourrait toutefois appartenir à une personne qui s'était occupée de la fillette dans la journée de l'agression, laisse entendre le procureur. Les analyses ne mettent donc pas un terme, à ce stade, aux suspicions sur le gardé à vue.

"On n'exclut pas d'hypothèses", "on reste très prudent et on cherche des éléments qui corroborent les déclarations de l'enfant", avait souligné un peu plus tôt Patrick Steinmetz.

Le suspect lui "nie toute implication dans les faits subis par l'enfant".

"Il est possible qu'on ne retienne que l'agression sexuelle (et pas le viol, ndlr) au vu des rapports médicaux", a ajouté le procureur.

La victime est une petite fille de 5 ans, habitant Gaillard, qui dit avoir subi une agression sexuelle. Les premières constatations médicales ont confirmé la présence de traces suspectes sur le corps de l'enfant, évocatrices d'une atteinte de nature sexuelle.

"Les enquêteurs ont pu constater la similitude entre la description physique d'un agent contractuel de l’Éducation nationale, affecté depuis peu de temps dans l'école où est scolarisée l'élève, et la description physique de l'agresseur donnée par l'enfant, sachant toutefois que cette description peut également correspondre à d'autres personnes", indiquait précédemment le parquet dans un communiqué.

Le commissariat de police d'Annemasse est chargé de l'enquête.

Source : AFP

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