Bac : premières impressions à Rodez

  • Bac : premières impressions à Rodez
    Bac : premières impressions à Rodez Didier Labertrandie
  • Comme toujours, la philisophie a ouvert le bal des épreuves du bac pour 2302 élèves aveyronnais.
    Comme toujours, la philisophie a ouvert le bal des épreuves du bac pour 2302 élèves aveyronnais. Didier Labertrandie
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    Bac : premières impressions à Rodez Didier Labertrandie
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    Bac : premières impressions à Rodez Didier Labertrandie
Publié le , mis à jour
Marjorie Lafon

Baccalauréat. Le marathon du baccalauréat a commencé ce mercredi matin avec la difficile et redoutée épreuve de philosophie. Les lycéens de Foch et François-d’Estaing ont réagi à la sortie de leur salle d’examen.

«Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral?», «suis-je ce que mon passé a fait de moi ?» pour les Littéraires. «La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient?» et «l’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre?» pour les élèves de la série ES.

Et, pour terminer, chez les scientifiques, «une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens» et «la politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité». Autant de sujets au programme du baccalauréat général, pour la traditionnelle et redoutable première épreuve de philosophie, qui s’est tenue hier de 8 heures à midi partout en France. Pour ceux qui n’auraient pas été inspirés par les dissertations, il restait la possibilité de commenter des textes de Tocqueville, Cicéron ou Spinoza.

«Indulgence de son correcteur»

À la sortie des salles d’examen, au lycée Foch, beaucoup de candidats sont «soulagés» d’en avoir terminé avec cette matière ô combien redoutée. Pour la plupart, la philo est une matière «difficile» car faisant appel à une «réflexion personnelle importante» par rapport à d’autres qui nécessitent une étude plus académique. Même si la discipline semble intéresser un grand nombre d’entre eux, beaucoup avouent «ne pas l’avoir travaillée autant» que les autres matières.

Lucas, élève en Terminale au lycée Foch, l’affirme: «En maths, il n’y a qu’un seul chemin pour arriver à la solution, alors qu’en philo, plein de chemins sont envisageables et c’est là la difficulté». Louis-Alexis ajoute même: «Ma note dépendra de l’emplacement de mon travail dans le tas de copies». Un nombre important d’élèves pense effectivement que c’est un «exercice subjectif» et que leur note dépendra de l’opinion, voire même de l’humeur de leur correcteur. Vincent, élève au lycée François-d’Estaing en série ES, n’a pas été surpris par l’épreuve mais espère tout de même «l’indulgence de son correcteur».

Alors que certains ont des difficultés à choisir leur sujet le jour J et traitent une question en fonction de ce qu’ils ont révisé, d’autres font des choix par défaut. Clément, élève en ES au lycée François-d’Estaing, a choisi le sujet sur la conscience de l’individu, expliquant : «La sociologie est un domaine qui m’intéresse». Si beaucoup évoquent la peur de la feuille blanche, il semble que la philosophie ne soit pas l’épreuve qui inquiète le plus les futurs bacheliers, toutes séries confondues, même si c’est celle qui entame le marathon du bac chaque année... peut-être du fait du faible coefficient qu’elle représente dans la note globale ?

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