Mondial féminin: les Bleues tiennent leur "big match" contre l'Allemagne

  • Les Bleues explosent de joie après leur victoire sur la Corée du Sud en 8e de finale du Mondial féminin, le 21 juin 2015 à Montréal
    Les Bleues explosent de joie après leur victoire sur la Corée du Sud en 8e de finale du Mondial féminin, le 21 juin 2015 à Montréal AFP - Nicholas Kamm
  • Phase finale du Mondial féminin 2015
    Phase finale du Mondial féminin 2015 AFP - L. Saubadu/R. Gremmel, rg/tsq/vl/kt/pld
  • L'Allemande Anja Mittag à l'issue du match contre la Suède le 20 juin 2015 à Montréal L'Allemande Anja Mittag à l'issue du match contre la Suède le 20 juin 2015 à Montréal
    L'Allemande Anja Mittag à l'issue du match contre la Suède le 20 juin 2015 à Montréal AFP - NICHOLAS KAMM
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Centre Presse Aveyron

L'affiche était attendue depuis le tirage au sort et elle aura bien lieu: dans une partie de tableau ultra-relevée, les Bleues de Philippe Bergeroo affronteront l'Allemagne, meilleure équipe du monde au classement Fifa, en quart de finale du Mondial vendredi (22h00 françaises) à Montréal. La difficulté est immense, l'enjeu aussi, mais les Françaises ont quelques raisons d'y croire.

. 'Big match'

"Vous nous parliez de ce France-Allemagne depuis un moment. Voilà, vous avez votre match." La latérale droite Jessica Houara fait comme si le choc n'avait été repéré que par les journalistes, mais toutes les joueuses de l'équipe de France attendaient le rendez-vous avec cette Mannschaft à laquelle elles disputent le statut de meilleure équipe d'Europe.

"Ça va être un beau combat et on part à la guerre", a ainsi synthétisé l'attaquante Elodie Thomis alors que Laure Boulleau, la latérale gauche, parle elle d'un "big match".

"Les Allemandes, on en connaît quelques-unes et je sais ce qu'elles valent. Mais je sais aussi ce que nous on vaut. Ça fait plaisir de les retrouver mais je ne leur ferai pas de cadeau", promet celle qui il y a encore cinq jours à Toronto enlaçait Annike Krahn, coéquipière à Paris et adversaire vendredi, venue rendre visite aux Bleues à leur hôtel.

. Se souvenir d'Offenbach

Si l'on en reste à ses 19 buts inscrits en quatre matches et à sa performance en 8e de finale face à la Suède (4-1), cette équipe d'Allemagne a quelque chose d'effrayant.

Mais à y regarder de plus près, elle a inscrit plus de la moitié de ses buts à la Côte d'Ivoire (10-0) et elle a été accrochée par la Norvège, seule équipe de valeur mondiale de sa poule (1-1).

"On n'a pas peur d'elles", assure la milieu de terrain Camille Abily, qui se réjouit aussi de rester à Montréal où les Bleues sont bien soutenues.

Surtout, les Françaises se souviennent qu'elles restent face aux Allemandes sur deux matches nuls et une victoire 2-0, en octobre dernier à Offenbach.

Seul bémol, il s'agissait d'un match amical et, selon Boulleau, les Allemandes "ne sont pas du genre à douter après une défaite en amical". Pire, "avec cette défaite chez elles, elles vont avoir la rage", pense Thomis.

. Des certitudes

Wendie Renard et ses coéquipières veulent aller au bout de ce Mondial, mais une victoire face à l'Allemagne serait déjà un superbe exploit, propre à faire exploser l'intérêt des Français pour la sélection.

Pour ce choc à gros enjeu, Philippe Bergeroo peut s'appuyer sur un certain nombre de certitudes. En dehors de l'inexplicable accident face à la Colombie (2-0), sa défense n'a pas encaissé le moindre but et le duo Renard-Georges est très performant dans l'axe.

Au milieu, c'est le tandem Abily-Henry qui fait la loi, alors qu'en attaque, Marie-Laure Delie, ressuscitée après avoir "pensé arrêter le foot" au mois de mars, a gagné une place de titulaire avec trois buts en deux matches.

"Je fais une bonne fin de saison. J'ai retrouvé l'envie et la détermination au bon moment", estime la Parisienne qui, avec ses buts à la première minute contre le Mexique et à la quatrième contre la Corée, symbolise le goût nouveau des Françaises pour les entames tonitruantes.

"C'est un travail tactique qu'on fait depuis un moment, pour essayer d'étouffer l'équipe adverse et lui mettre la pression", explique Bergeroo. Il reste à renouveler la manœuvre face aux meilleures, à commencer par les Allemandes.

Source : AFP

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