Grèce: Tsipras réaffirme les "clés d'un accord"

  • Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker le 22 mai 2015 à Bruxelles
    Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker le 22 mai 2015 à Bruxelles AFP - EMMANUEL DUNAND
  • La Grèce et ses créanciers
    La Grèce et ses créanciers AFP - T. Eberding, smi/teb/jfs/abm/pld
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Centre Presse Aveyron

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a réaffirmé lundi, à son arrivée à Bruxelles, que les "clés d'un accord" avec les créanciers portent sur le niveau de l'excédent budgétaire primaire, les retraites, le prix de l'électricité et le rétablissement de la "normalité" du droit du travail.

"Nous venons ici en vue de parvenir à un accord viable économiquement", a déclaré Alexis Tsipras avant le début de rencontres avec les représentants des créanciers du pays (UE, BCE, FMI).

Selon la déclaration transmise par ses services, il a fait la liste de ce qu'il considère comme les "clés" d'un tel accord: "laisser derrière nous les excédents primaires (solde budgétaire avant paiement de la dette, NDLR) excessifs, sauver les salaires et les retraites, éviter des augmentations excessives et déraisonnables de l'électricité (...) rétablir la normalité dans les relations de travail et promouvoir les réformes structurelles (...) visant à la redistribution des charges, la lutte contre l'évasion fiscale et la corruption".

Le Premier ministre ne mentionne pas, dans cette déclaration, deux autres points présentés comme indispensables par la partie grecque et encore réaffirmés tout au long du week-end: un programme d'allègement de la dette publique du pays et un plan d'investissement pour encourager la reprise économique.

Le sommet de la zone euro lundi soir risque de n'être que consultatif si les créanciers d'Athènes ne valident pas d'ici là les dernières propositions grecques, a prévenu lundi le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel.

"Sans base de décision", c'est-à-dire sans accord préalable entre Athènes et les trois institutions (FMI, BCE, Commission européenne) avec lesquelles le gouvernement grec négocie depuis des mois pour se faire renflouer, "le sommet de ce soir ne pourra être qu'un sommet de consultation", a déclaré le porte-parole Steffen Seibert lors d'un point de presse régulier du gouvernement à Berlin.

Après cinq mois de négociations dans l'impasse, les principaux acteurs de la crise grecque se retrouvent lundi pour deux réunions à Bruxelles, l'une des ministres des Finances de la zone euro, qui sera suivie par un sommet de la zone euro en début de soirée.

Entre-temps, M. Tsipras aura eu toute une série de réunions avec les représentants des créanciers, BCE, FMI et Commission européenne.

Source : AFP

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