Indonésie: la France assure de sa "mobilisation totale" pour "sauver Serge Atlaoui"

  • Serge Atlaoui et son avocate indonésienne Nancy Yuliana le 1er avril 2015 au tribunal à Jakarta
    Serge Atlaoui et son avocate indonésienne Nancy Yuliana le 1er avril 2015 au tribunal à Jakarta AFP/Archives - ROMEO GACAD
  • Le juge indonésien Ujang Abdullah lors de l'audience de la Cour administrative le 22 juin 2015 à Jakarta
    Le juge indonésien Ujang Abdullah lors de l'audience de la Cour administrative le 22 juin 2015 à Jakarta AFP - ADEK BERRY
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Centre Presse Aveyron

La France a assuré lundi de sa "mobilisation totale" pour "sauver la vie" de Serge Atlaoui, son ressortissant condamné à mort pour trafic de drogue en Indonésie, dont la justice a rejeté un nouveau recours.

"La mobilisation de la diplomatie française est totale pour sauver Serge Atlaoui", a déclaré le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Harlem Désir, sur la chaîne publique de télévision France 2. "Je veux redire notre détermination à nous battre contre la peine de mort partout dans le monde et, évidemment, sauver la vie de notre compatriote", a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a pour sa part indiqué dans une déclaration qu'il s'entretiendrait très rapidement avec l’épouse de Serge Atlaoui.

Incarcéré depuis 10 ans en Indonésie, Serge Atlaoui, 51 ans, a essuyé un nouveau revers à Jakarta lundi avec le rejet d'un recours administratif qui portait sur le refus du président indonésien de lui accorder une grâce.

Ses avocats ont indiqué vouloir "trouver d'autres voies de recours" pour sauver le Français du peloton d'exécution, sans être en mesure toutefois de préciser quelle serait leur prochaine initiative.

Le parquet général d'Indonésie, qui gère les exécutions de condamnés à mort, a salué le rejet du recours de Serge Atlaoui tout en indiquant que de nouvelles exécutions n'étaient pas prévues dans l'immédiat.

M. Atlaoui devait initialement être exécuté le 29 avril avec huit autres condamnés à mort pour trafic de drogue - deux Australiens, un Brésilien, quatre Africains et un Indonésien -, mais son nom avait été retiré de la liste au dernier moment.

Dans le couloir de la mort depuis sa condamnation en 2007, ce soudeur de profession affirme qu'il n'a fait qu'installer des machines industrielles dans ce qu'il croyait être une usine d'acrylique, et qui abritait en réalité un laboratoire clandestin d'ecstasy.

Source : AFP

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