Des Angevins expatriés se convertisent aux quilles de huit

  • Partis d’Angers, capitale de l’Anjou (Maine et Loire) pour s’installer à Golinhac, les Bahuau-Maréchaux ne s’attendait pas à devenir aussi adeptes d’un sport dont ils ne connaissaient même pas l ’existence.
    Partis d’Angers, capitale de l’Anjou (Maine et Loire) pour s’installer à Golinhac, les Bahuau-Maréchaux ne s’attendait pas à devenir aussi adeptes d’un sport dont ils ne connaissaient même pas l ’existence. CP
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Centre Presse Aveyron

Le jeu de quilles, qui est un loisir sportif, est également une source d’implication dans les villages aveyronnais, la preuve en est avec la famille Bahuau-Maréchaux. Partis d’Angers, capitale de l’Anjou (Maine et Loire) pour s’installer à Golinhac, les Bahuau-Maréchaux ne s’attendait pas à devenir aussi adeptes d’un sport dont ils ne connaissaient même pas l ’existence.

Il y a quatre ans, c’est Martin, le premier, qui s’y colle avec la création de l’école de quilles. Il n’a que 8 ans, ses parents alors dubitatifs assistent aux parties sans réellement comprendre les règles. Puis petit à petit, l’envie prenant le pas sur la curiosité, le grand frère Alexis s’essaye également à ce sport aveyronnais. Pour les parents, cela permet à leurs enfants de se mélanger aux jeunes du village.

En peu de temps les moyennes augmentent, les «choux» se font de plus en plus rares, Martin remporte même une coupe en équipe à l’école de quilles dans le secteur Vallon Dourdou. Finalement, Delphine, la maman et Christel, la tante, se laissent embarquer dans l’aventure et signent leur première licence en 2014 en 3e série. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître puisque, avec l’aide de Laëtitia, Golinhacoise d’origine, elles remportent le championnat la même année.

Les quilles, facteur de lien social

Tous les dimanches soir, après la manche de quilles, le club se retrouve au snack du camping pour manger des pizzas ou plats « faits maison », réalisés par la famille Bahuau-Maréchaux, gérant du camping. Il y a quatre ans, lors des premiers repas, Antoine, Delphine et Christel, ne comprenant rien au jargon des quilles, agrémenté d’un soupçon d’accent aveyronnais, acquiesçaient d’un geste de la tête par politesse lors de conversations un peu poussées sur ce sport. Aujourd’hui, les termes tels que « biaise, redressé, dit bonjour, buffe, choux »... n’ont plus de secrets pour eux. Seul Antoine ne « clape pas du bois » le dimanche. Il a pourtant bien essayé, l’hiver, durant le corpo « camping Bellevue », mais le virus quilles n’a pas atteint le papa, pour l’instant…

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