Espionnnage: la Maison Blanche assure ne pas cibler les communications de Hollande

  • Le président François Hollande le 17 juin 2015 à l'Elysée à Paris
    Le président François Hollande le 17 juin 2015 à l'Elysée à Paris AFP/Archives - LIONEL BONAVENTURE
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Centre Presse Aveyron

La Maison Blanche a assuré mardi soir qu'elle ne ciblait pas les communications du président français François Hollande et qu'elle ne le ferait pas, après la publication d'informations selon lesquelles les Etats-Unis ont espionné les trois derniers présidents français.

"Nous ne ciblons pas et nous ne ciblerons pas les communications du président Hollande", a indiqué à l'AFP Ned Price, porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), sans autres précisions sur les opérations qui ont pu être menées dans le passé.

"Nous travaillons étroitement avec la France sur tous les sujets de dimension internationale et les Français sont des partenaires indispensables", a-t-il ajouté.

Un peu plus tôt, l'exécutif américain s'était refuser à commenter - ou à démentir - les informations selon lesquelles les Etats-Unis avaient espionné, au moins entre 2006 et 2012, les trois derniers présidents français, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande.

"De manière générale, nous ne menons pas d'opérations de surveillance à l'étranger sauf s'il existe un objectif de sécurité nationale spécifique et validé", avait-il souligné. "Cela s'applique aux citoyens ordinaires comme aux dirigeants mondiaux".

Après la diffusion de ces informations par le quotidien Libération et le site Mediapart, qui s'appuient sur des documents de WikiLeaks, M. Hollande a décidé de réunir mercredi matin un "Conseil de défense" pour "évaluer la nature" de ces informations.

Les écoutes de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande par l'agence de renseignement américaine NSA constituent en elles-mêmes la principale information délivrée par les deux médias, les documents publiés ne contenant pas de révélations fracassantes.

Le document le plus récent date du 22 mai 2012, soit quelques jours après l'entrée en fonction de François Hollande. Il fait état de réunions secrètes destinées à discuter d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro.

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a cependant affirmé mardi soir que d'autres révélations viendraient prochainement.

Source : AFP

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