Grèce: nouvelles négociations marathon - EN DIRECT

  • Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras (g), discute avec le président du Parlement européen, Martin Schulz
    Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras (g), discute avec le président du Parlement européen, Martin Schulz AFP - ALAIN JOCARD
  • Le premier ministre grec Alexis Tsipras à son arrivée au sommet européen à Bruxelles
    Le premier ministre grec Alexis Tsipras à son arrivée au sommet européen à Bruxelles AFP - THIERRY CHARLIER
  • Le président français François Hollande à son arrivée au sommet de Bruxelles
    Le président français François Hollande à son arrivée au sommet de Bruxelles AFP - MARTIN BUREAU
  • Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis (d) sert la main de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde (g)avant l'Eurogroupe à Bruxelles
    Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis (d) sert la main de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde (g)avant l'Eurogroupe à Bruxelles AFP - THIERRY CHARLIER
  • La Grèce et ses créanciers
    La Grèce et ses créanciers AFP - T. Eberding, smi/teb/jfs/abm/pld
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Centre Presse Aveyron

15:13 GMT - Le ministre de l'Energie grec, Panagiotis Lafazanis, déclare que "les institutions veulent détruire le pays. La Grèce ne pas supporter plus d'austérité, elle a besoin de liquidités solides, et d'un allègement profond de sa dette".

15:12 GMT - Nouvel échec aujourd'hui pour les ministres des Finances de la zone euro qui ne sont pas parvenus à trouver un accord pour reprendre le renflouement de la Grèce. Ils ont ajourné une énième fois leurs discussions, à cinq jours d'un possible défaut de paiement du pays. Réunis pour la quatrième fois en une semaine, les grands argentiers se sont séparés au bout de trois heures sans résultat. La Grèce bataille avec FMI, BCE et Commission européenne pour obtenir de l'argent frais en échange de promesses de réformes. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, n'en a pas moins tenu à afficher son traditionnel optimisme, jugeant un compromis à portée de main. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble a estimé auparavant que la Grèce et ses créanciers étaient "encore plus éloignés" qu'avant. Les négociations pourraient durer, mais "un +happy end+ est en vue", a pour sa part assuré le président du Conseil européen, Donald Tusk. Il "faudra encore de nombreuses heures" pour y parvenir, a-t-il toutefois mis en garde. La prochaine réunion pourrait avoir lieu samedi. FIN DU DIRECT

15:11 GMT - Persévérance - "Nous allons continuer à chercher une solution", a twitté le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis.

14:57 GMT - La réunion des ministres des Finances de la zone euro consacrée au renflouement de la Grèce s'est terminée sans accord, juste avant le sommet des 28, mais le travail se poursuivra avec les institutions créancières, selon plusieurs sources européennes. "C'est fini pour aujourd'hui. Les institutions et la Grèce continuent à travailler. L'Eurogroupe se réunira plus tard, mais pas aujourd'hui", a twitté le ministre finlandais des Finances, Alexander Stubb. Trois sources ont indiqué à l'AFP que la prochaine réunion pourrait avoir lieu samedi. "Maintenant, c'est le sommet" qui a pris le relais des négociations, a indiqué une source proche des négociations à l'AFP.

14:39 GMT - FIN DE L'EUROGROUPE, SANS ACCORD SUR LE FINANCEMENT DE LA GRECE

14:38 GMT - Flexible - "Nous nous attendons à ce que le paiement soit fait le 30 juin et c'est ce que les autorités grecques ont publiquement dit", assure Gerry Rice, le porte-parole du Fonds monétaire international. La Grèce doit rembourser quelque 1,5 milliards d'euros avant cette échéance cruciale, faute de quoi elle risque le défaut de paiement. Accusé d'intransigeance par la Grèce, le FMI a assuré aujourd'hui qu'il restait "flexible" dans les négociations et a nié poser un ultimatum au pays. "Le FMI n'a pas une approche +à prendre ou à laisser+. Nous ne faisons pas ça avec nos Etats-membres. Ce que nous faisons, c'est donner, en échange de quelque chose", a assuré le porte-parole.

14:31 GMT - LE FMI S'ATTEND A CE QUE LA GRECE NE FASSE PAS DEFAUT SUR SA DETTE AU 30 JUIN

14:23 GMT - Décontracté - Les participants au sommet se saluent juste avant le début des discussions. Alexis Tsipras, décontracté, sans cravate comme à son habitude, arrive avec un grand sourire et tapote sur le bras d'Angela Merkel, en mauve et violet, très affable, rapporte la journaliste Mathilde Richter.

- Mort de fatigue -

14:10 GMT - Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui avait reconnu un peu plus tôt être "mort de fatigue" après sa quasi nuit blanche de négociations, promet de travailler "jusqu'à la dernière minute" pour obtenir un accord "euro-compatible et gréco-compatible". Le Premier ministre irlandais Enda Kenny a prédit que les discussions continueraient "pendant le week-end".

14:04 GMT - "Je suis confiant dans le fait que nous parviendrons à un compromis qui aidera la zone euro et la Grèce à surmonter la crise", affirme le Premier ministre grec à son arrivée au sommet européen. "L'histoire européenne est pleine de désaccords, de négociations, et ensuite de compromis", souligne-t-il, tout sourire.

14:01 GMT - TSIPRAS "CONFIANT" SUR LA POSSIBILITE DE "PARVENIR A UN COMPROMIS" AVEC LES CREANCIERS

13:55 GMT - Pas loin - "Il faut savoir terminer une négociation", assène Hollande devant la presse, faisant valoir "qu'il n'y aurait rien à gagner à laisser trop de temps encore" alors que "la Grèce n'en a plus". "L'accord est possible" et "nécessaire" et doit intervenir sans attendre le "moment ultime", estime-t-il, tout en jugeant qu'il "y a encore des écarts qui demeurent". Selon lui, "les points de blocage ne sont pas tant sur la trajectoire financière, qui est maintenant connue, c'est-à-dire ce que la Grèce a à faire" mais "sur les moyens de l'atteindre". "Nous ne sommes pas loin" d'un accord, juge-t-il, même s'il "y a encore, et c'est normal parce que c'est très technique, des discussions".

13:52 GMT - Le Nobel d'économie Paul Krugman, jusque là resté plutôt discret sur la Grèce, attaque les créanciers dans son blog du New York Times, en estimant qu'ils l'entraînent tout droit vers une sortie de l'euro : "Les créanciers de la Grèce n'arrêtent pas de rejeter ses propositions, au prétexte qu'elles sont trop centrées sur les impôts et pas assez sur des économies. Nous sommes encore dans un contexte où ils lui imposent leur politique (...) Mais nous ne sommes pas à l'école (...) Si un +Grexit+ se produit, ce sera parce que les créanciers, ou au moins le FMI, voulaient que cela arrive".

13:51 GMT - Avant de s'engouffrer dans le bâtiment du Conseil, le président français François Hollande estime que "le plus tôt sera le mieux" et que "nous ne sommes pas loin".

13:41 GMT - Angela Merkel assure aussi que les chefs d'Etat et de gouvernement ne "se mêleront pas" des négociations lors de leur sommet cet après-midi; c'est l'affaire des ministres des Finances, selon elle…

13:41 GMT - A son arrivée à Bruxelles, la chancelière allemande, Angela Merkel, souffle le froid, comme son ministre des Finances un peu plus tôt: "nous n'avons pas encore fait les progrès nécessaires, par endroits on a même l'impression qu'on est reparti en arrière".

13:38 GMT - Sur la table - Deux propositions distinctes ont été soumises aux grands argentiers réunis depuis 11H30 GMT, pour la quatrième fois en moins d'une semaine : d'un côté "une trame d'accord" mise sur la table par les institutions créancières (UE et FMI), de l'autre une proposition grecque. Il y a "encore beaucoup de travail à faire" pour réconcilier les deux positions, a reconnu la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.

13:34 GMT - Pause - Vers 12H30 GMT, le premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, profitait de quelques instants de répit à la terrasse d'un café avant un sommet promettant d'être long, a relevé le correspondant de l'AFP, Patricio Arana.

13:24 GMT - Week-end ? - Quand Donald Tusk dit croire en un "happy end" à son arrivée au sommet de l'UE, le Premier ministre belge Charles Michel rappelle combien la situation est "délicate, difficile", rapporte la journaliste de l'AFP, Mathilde Richter. Après le ministre autrichien des Finances qui avait parlé de dimanche, il évoque "le week-end" comme horizon possible pour un accord... semant le désespoir parmi les journalistes bruxellois. "La dernière échéance est dimanche, ensuite cela sera trop difficile pour les parlements" nationaux qui doivent se prononcer sur l'accord, a rappelé peu auparavant le ministre autrichien des Finances, Hans-Jörg Schelling.

13:22 GMT - Derrière un défaut de paiement au FMI se profile la menace d'une sortie de la Grèce de la zone euro, un "Grexit", scénario catastrophe pour les responsables européens et pour beaucoup de Grecs qui veulent rester dans l'euro. "L'échec n'est pas une option, il faut réussir", a plaidé le Premier ministre français Manuel Valls dans un entretien à la presse colombienne. Mais les points de friction paraissent encore trop nombreux. Le gouvernement grec veut par exemple obtenir des allègements de sa dette colossale, attendue cette année à 180% de son Produit intérieur brut (PIB). Or beaucoup d'Européens, Allemands en tête, ne veulent pas en entendre parler, du moins pas maintenant.

13:15 GMT - Distance - Une source du gouvernement grec à Athènes a parlé d'une "grande distance" entre les deux camps, à cinq jours de la date-butoir du remboursement au Fonds monétaire international (FMI) qui alimente les craintes de défaut de paiement du pays. Le déblocage d'une tranche d'un prêt en suspens depuis presque un an, de 7,2 milliards d'euros, ou à défaut un geste financier de la BCE sera nécessaire pour qu'Athènes honore cette échéance.

13:05 GMT - A son arrivée à la réunion de l'Eurogroupe, le ministre allemand Wolfgang Schäuble a estimé que les "les Grecs ont plutôt fait des pas en arrière" dans les dernières négociations. Mais peu après, le commissaire européen Pierre Moscovici, a, lui, estimé que "les points de vue se (rapprochaient)", à l'issue de plusieurs heures de négociations la nuit dernière. Le Français qui twittait ce matin, "quand il y a une volonté, il y a un chemin", fait figure d'optimiste dans ce dossier, en multipliant les déclarations pleines de confiance.

13:04 GMT - "Happy end" - Pour le président du Conseil européen, Donald Tusk, "c'est sûr qu'il faudra encore de nombreuses d'heures" pour parvenir à un accord entre Athènes et ses créanciers. "Mais j'ai le sentiment que, contrairement aux tragédies de Sophocle, cette histoire grecque aura un happy end", dit-il avant le sommet des 28.

12:46 GMT - EN DIRECT - La Grèce et ses créanciers n'ont toujours pas trouvé d'accord, à cinq jours d'un possible défaut de paiement du pays. Ils vont présenter cet après-midi deux propositions séparées lors d'une nouvelle réunion des ministres des Finances de la zone euro, qui sera suivie d'un sommet de l'Union européenne. Il manque toujours une base d'accord entre la Grèce et les trois institutions avec lesquelles elle négocie - la Commission européenne, le FMI et la BCE - pour obtenir de l'argent frais en échange d'engagements de réformes et de coupes budgétaires. Pour le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, le pays et ses créanciers, au lieu de s'être rapprochés, sont "encore plus éloignés" qu'avant. Les principaux points d'achoppement sont toujours le champ d'application de la TVA et l'épineuse question des retraites. Les chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus à Bruxelles à partir de 14H00 GMT pour un sommet , consacré officiellement au sort des migrants qui affluent de plus en plus nombreux en Europe, et à l'avenir du Royaume-Uni dans l'UE. Mais à cinq jours de la date-butoir du 30 juin, le dossier grec a de grandes chances d'occulter ces autres sujets cruciaux pour l'Europe.

Source : AFP

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