La canicule sur 38 départements et pour accompagner les premiers grands départs

  • Des bouteilles d'eau sont distribuées aux passagers à la Gare de Lyon à Paris le 3 juillet 2015
    Des bouteilles d'eau sont distribuées aux passagers à la Gare de Lyon à Paris le 3 juillet 2015 AFP - JOEL SAGET
  • Des automobilistes dans les bouchons sur l'A7 le 4 juillet 2015 entre Lyon et Vienne
    Des automobilistes dans les bouchons sur l'A7 le 4 juillet 2015 entre Lyon et Vienne AFP - PHILIPPE DESMAZES
  • Une glace fond dans les mains de sa consommatrice à Paris le 2 juillet 2015
    Une glace fond dans les mains de sa consommatrice à Paris le 2 juillet 2015 AFP - LOIC VENANCE
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Centre Presse Aveyron

La canicule qui touche le pays depuis mardi va se prolonger encore samedi sur une grande partie de la France dont 38 départements sont toujours en alerte orange et alors que des milliers de vacanciers sont attendus sur les routes pour les premiers grands départs de vacances estivales.

La journée s'annonce donc très chaude sur ces départements et sur les routes d'autant que Bison Futée a classé rouge ce samedi en Ile-de-France et autour de Lyon en raison du départ des juillettistes.

L'alerte orange canicule qui concernait 51 départements a été levée samedi matin par Météo-France pour 13 d'entre eux.

La vigilance est maintenue en Alsace, Auvergne, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine, Rhône-Alpes et en Corrèze, Lot, Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Tarn et Tarn-et-Garonne.

"Sur la frange ouest de la zone orange canicule, le vent s'est orienté à l'ouest et amène de l'air plus frais avec des températures maximales prévues l'après-midi entre 28 et 32 degrés", d'où la levée de l'alerte sur 13 départements de cette zone, explique Météo-France, dans un communiqué.

En revanche, "les températures maximales resteront très élevées dans l'est du pays, souvent en hausse de 1 à 2 degrés par rapport à vendredi et comprises entre 36 et 39 degrés. Par exemple, il est prévu 37° à Lyon et 39° à Strasbourg", selon Météo-France.

Pour les prévisionnistes : "l'épisode caniculaire s'annonce durable, puisqu'il est probable qu'il se prolonge au moins jusqu'en début de semaine prochaine sur certaines régions de l'est du pays."

Des records pour juillet ont été battus vendredi à Brive (39,6°), Limoges (37,7°) ou Epinal (36,1°). Dans les Alpes, ce sont même des records absolus, au-delà de la canicule de 2003, qui ont été enregistrés à Val-d'Isère (27° à 1850 m d'altitude) ou l'Alpe-d'Huez (27,7°).

- Routes et trains sous surveillance -

Vendredi, journée classée rouge par Bison Futé en Ile-de-France et autour de Lyon, la circulation a été dense mais moins qu'il y a un an à la même époque, selon le Centre national d'information routière: 325 km de bouchons à 17H30, 692 km l'an dernier à la même heure.

Au niveau ferroviaire, la SNCF n'écartait pas des retards dus aux mesures de sécurité imposées par les températures, mais aucune difficulté majeure n'avait été signalée vendredi.

Il faut "un peu limiter la vitesse de temps en temps pour des raisons de sécurité. Ca peut occasionner des retards. Pour l'instant, il n'y en a pas", a commenté Rachel Picard, directrice générale Voyages SNCF.

Dans le Lot, la préfecture a pris un arrêté restreignant dès samedi l'usage de l'eau en raison du niveau "très préoccupant" de certaines rivières.

A l'usine PSA de Sochaux, la CGT a engagé une procédure de "danger grave et imminent". "C'est l'horreur: il n'y a pas de clim, pas de fenêtres, que des verrières non teintées", a expliqué la déléguée Elisabeth Colino.

Le syndicat de police Unité SGP/FO a demandé des pauses pour les policiers: "c'est "important pour nos collègues engagés sur Vigipirate" avec un "armement parfois lourd", explique Nicolas Compte.

- Appels à la prudence -

Sur le front sanitaire, aucun problème majeur n'a été relevé, mais les pouvoirs publics appellent à la prudence car "plus le temps passe, plus les risques (pour la santé) apparaissent", a souligné la ministre de la Santé Marisol Touraine.

Depuis vendredi, un spot télévisé et radiophonique rappelle "les bons gestes" pour éviter le "coup de chaleur": manger, éviter les efforts physiques, boire beaucoup d'eau, pas d'alcool, fermer les volets dans la journée...

Les pompiers font plus de sorties, mais les urgences ne sont pas beaucoup plus sollicitées, selon Mme Touraine.

Interrogée sur d'éventuels décès liés à la canicule, elle a jugé prématuré de faire "le moindre bilan fiable".

En attendant la fin de l'épisode caniculaire, dans toute la France, on s'adapte.

Le gouffre d'Esparros (Hautes-Pyrénées) a mis en place des tarifs gratuits pour les moins de 6 ans et les plus de 80 ans pour les faire profiter de la température constante à 12,6 degrés de cette cavité classée site naturel.

A Pantin, en revanche, le maire a interdit l'ouverture des bouches d'incendie pour se rafraîchir, un phénomène qui a gagné toute la Seine-Saint-Denis et peut être dangereux si l'eau atteint des équipements électriques.

Source : AFP

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