Ikalana: Pierre-Laurent Viguier vole sous la pluie

  • Pierre-Laurent Viguier a gagné en solitaire sur les bords du lac de Villefranche-de-Panat, hier. 460 coureurs avaient pris le départ de l'Ikalana.
    Pierre-Laurent Viguier a gagné en solitaire sur les bords du lac de Villefranche-de-Panat, hier. 460 coureurs avaient pris le départ de l'Ikalana. Jean-Louis Bories
Publié le
Centre Presse Aveyron

Le coureur de Balma a bravé le mauvais temps pour s’imposer, hier, sur le trail de 34 km, le long des chemins avoisinant le lac de Villefranche-de-Panat.
 

"Il ne court pas, il vole". Le compliment est signé Samy Verien, troisième du trail de 34 km de l’Ikalana, hier, à Villefranche-de-Panat. Le coureur de Villeneuve d’Aveyron est admiratif de la performance de Pierre-Laurent Viguier, vainqueur de la course vedette de l’épreuve, qui compte également deux autres parcours, de 24 et 10 kilomètres.

Dès les premières foulées, le futur vainqueur a pris les commandes de la course, en compagnie de son ami Nicolas Miquel et de Samy Verien. "Je n’ai pas pu suivre longtemps", lance ce dernier. "Environ quinze minutes, puis je ne les ai plus revus". Les deux hommes de tête ont alors tracé leur route, pour ne plus jamais être rattrapés. Ils ont dominé tout du long le parcours, dessiné par le club Courir en Lévezou à travers les bois et chemins de crête surplombant le lac de Villefranche-de-Panat.

Le tracé, qui passe par les communes de Villefranche-de-Panat, Alrance, Ayssènes et Salles-Curan, a été qualifié de roulant et peu technique par les participants. Le parcours a toutefois été rendu piégeux par la pluie, ce qui a valu quelques chutes et des frayeurs. "Il y avait des endroits, dans les bois, où il faisait vraiment sombre. On aurait presque eu besoin d’une frontale", se marre Pierre-Laurent Viguier.

Un petit désagrément qui ne lui a pas empêché de gagner une troisième fois dans la cité panatoise, après ses victoires de 2012 (sur 10 km) et de 2013 (sur 34 km).

Le coureur de 34ans a fait la différence sur une bosse située à mi-parcours. "J’ai accusé le coup sur cette grosse difficulté", souffle Nicolas Miquel, deuxième à l’arrivée avec moins d’une minute de retard sur le vainqueur. "Ensuite j’ai essayé de revenir, mais ce n’était pas suffisant. Il était plus fort".
 

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