Charly Pereira-Lage, la loi du milieu

  • Charly Pereira-Lage et son pied gauche, une pioche qui semble bonne pour le Raf.
    Charly Pereira-Lage et son pied gauche, une pioche qui semble bonne pour le Raf. Archives JLB
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Centre Presse Aveyron

3e journée. Le Franco-Portugais de 21 ans, qui vivra samedi soir son premier match au stade Paul-Lignon face à Colomiers, semble (déjà) avoir pris les clés du jeu ruthénois, multipliant les bons gestes - et les louanges qui vont avec - au milieu du terrain.

Débarqué de Clermont cet été où il évoluait en réserve (CFA2), Charly Pereira-Lage (21 ans, 1,83 m pour 77 kg) et son pied gauche ont vécu deux premiers matches sous les couleurs du Raf pleins de promesses. Celles entrevues à la détection, notamment par le coach Laurent Peyrelade : «Ce jour-là, je me suis dit: “J’ai envie de travailler avec lui car il a le profil technique et c’est un gaucher”.» Et ses ballons distillés à Arles (succès 2-0) ou à Mont-de-Marsan (défaite 0-2) sont venus attester de cela. Démontrant aussi une intégration rapide.

«Je sais qu’il y a des attentes vis-à-vis de moi. Tout le monde m’a mis en confiance, du coup, je me sens bien sur le terrain», témoigne celui qui n’avait jusque-là connu que son seul club formateur. «C’est un leader technique, il a une capacité à jouer sous pression. Il sent notre façon de jouer», dit encore de lui son coach. Une vision partagée par un de ses plus proches coéquipiers dans l’entre-jeu, Jérémie Roumégous : «Il a une qualité de passe très intéressante. Il casse les lignes par ses transmissions. Il bonifie les ballons.»

Alors, demain soir, à l’heure de vivre son premier match sur la pelouse de Paul-Lignon, celui qui a d’abord été formé au poste de numéro «10» avant de glisser en «6» devra déjà confirmer. Et progresser encore. «Dans la récupération», notamment pour Peyrelade. Seul moyen pour ce «fan du PSG», s’inspirant de certains Pirlo ou Thiago Motta, d’aller voir plus haut. Lui que Clermont n’a pas souhaité faire basculer dans le groupe pro - d’où son départ- en a farouchement l’envie. Et Rodez pourrait bien en profiter.

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