Saison 2015-2016. Cet après-midi (15 heures) à Niort, les U17 Nationaux de Rodez débutent leur championnat. Alors que leur poule a, cette saison, l’accent de l’Ouest de la France, les ambitions du coach Alexis Chambéry et du club restent les mêmes: se maintenir dans l’élite nationale sans galvauder la formation des joueurs.
Dix. Sur les coups de 15 heures à Niort, les U17 du Rodez Aveyron football débuteront la 10e campagne consécutive du club de la préfecture dans l’élite nationale de la catégorie d’âge. Une belle preuve de réussite de la formation à la Ruthénoise qui tient évidemment à plusieurs éléments.
À commencer par la poursuite sans relâche d’un «double objectif» : «Il est prioritaire de se maintenir, indique ainsi le coach Alexis Chambéry, mais tout aussi important de poursuivre la formation des joueurs en consolidant leur bagage pour les amener un jour à postuler à l’équipe CFA, à l’image aujourd’hui de Dorian Fromenteze, de Valentin Rosier ou d’autres jeunes partis voir plus haut.» En clair, au-delà des résultats, la manière compte très largement. Elle est d’ailleurs le prolongement d’un «projet club» bien précis.
Un groupe «plus soudé, plus cohérent»
Et si combiner les deux peut sembler difficile, le technicien de 28 ans, qui entame sa 4e saison à la tête de l’équipe, semble connaître une partie de la recette pour y parvenir. «Faire un bon début de championnat pour bénéficier d’un matelas afin de travailler plus sereinement.» Ses jeunes hommes sont donc prévenus.
Et il attend d’eux que, «comme lors des deux dernières saisons», les premiers matches soient des réussites. Sauf que cette fois, ils débutent par deux déplacements : à Niort donc et à Bayonne le week-end suivant. Deux voyages qui donnent la tonalité d’un groupe tourné vers l’Ouest et non vers le Sud-Est comme lors des dernières saisons.
«On pourra compter sur des garçons travailleurs»
«Il y a cette année moins de structures pro et peut-être plus de matches fermés en perspective», analyse celui qui s’est vu offrir par le Raf un poste à temps plein pour coacher son équipe mais aussi chapeauter toute la catégorie d’âge (trois équipes). C’est donc en cela aussi, un nouveau challenge à relever alors que lors de la dernière saison, ses ouailles ont terminé premières non relégables, sans jamais toutefois avoir été pointées dans la zone rouge.
De ce qu’il observe depuis la reprise le 3 août dernier (et même d’avant), ses 24 garçons à disposition forment un groupe «plus soudé, plus cohérent, moins hétérogène» que celui du dernier exercice. «Cette année, on ne sera peut-être pas les meilleurs individuellement parlant, mais le collectif devrait être une force. On pourra compter sur des garçons travailleurs.» À eux de le lui prouver dès cet après-midi dans les Deux-Sèvres.
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