Face au PSG, les Ruthénoises n’y pouvaient rien

À Paris, le Rodez Aveyron football voulait préparer idéalement les trois prochaines échéances, face à des concurrents directs (Saint-Étienne, le promu de La Roche/Yon et Albi). Las, dans la ville lumière, il a glissé dans l’ombre-encore très partielle certes- d’un «premier match décevant», commentait au coup de sifflet final son entraîneur Sébastien Joseph, qui avait sûrement rêvé meilleur baptême du feu sur un banc de D1.

Face aux vice-championnes d’Europe, les Ruthénoises ne visaient pas non plus la lune, bien conscientes du monde d’écart, en cette 1re journée. Mais elles espéraient au moins retarder l’échéance. Sauf que, dans la chaleur parisienne, elles ont très vite compris que malgré la «chance» de jouer un PSG encore en rodage, elles ne feraient pas illusion bien longtemps. Barbance et ses partenaires auront en fait tenu vingt-six minutes et le temps que mit Garcia, auteur d’un arrêt dès la 8e minute, à faucher Delie dans la surface. Delannoy transformait et inscrivait le premier but de la saison 2015-2016 sur penalty (1-0, 26e).

Conditions extrêmes

Loin d’être abattues bien que rapidement privées de Cugat sortie à la 21e minute, les Aveyronnaises donnaient malgré tout le change à l’armada parisienne et auraient même pu égaliser sur une frappe de De Revière, sans une Kiedrzynek attentive (39e). Mais face à ces grosses écuries, le moindre relâchement se paye cher. Après 5 saisons parmi l’élite, le Raf le sait mais, hier, il en a encore eu la démonstration. En deux minutes, juste avant la pause, le PSG assurait son succès par Delie (2-0, 44e), puis par une autre internationale tricolore, Laura Georges (3-0, 45e+1).

Dans des conditions extrêmes- près de 35 degrés au soleil-, les deux équipes ne jouaient que par à-coups. Les Rafettes, elles, ne trouvaient plus la parade pour inquiéter l’arrière-garde parisienne. A contrario, le PSG continuait de gonfler ses statistiques en seconde période. Delie, encore elle, trouvait la faille (4-0, 58e), avant de servir sur un plateau la recrue allemande Mittag pour alourdir un peu plus l’addition (5-0, 60e). Il était temps que ça se termine pour Rodez, qui, pour son premier match de la saison, n’a pas été gâté. La prochaine rencontre contre Saint-Etienne, dimanche prochain à Onet, donnera davantage de renseignements sur ce Rodez new-look.