L'élevage bio continue sa progression, tiré par les bovins

  • L'élevage de bovins (lait et viande) a progressé de 8,42% par rapport à la même période de l'année précédente
    L'élevage de bovins (lait et viande) a progressé de 8,42% par rapport à la même période de l'année précédente Repro CP
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Centre Presse Aveyron

L'élevage bio, largement minoritaire en France, ne connaît pas la crise et continue de progresser, porté notamment par les filières bovine et ovine, selon des chiffres fournis par l'Agence Bio. Le mode d'élevage biologique, fondé sur le lien au sol et le respect du bien-être animal, reste le plus répandu dans le secteur de la production d'oeufs (3,7 millions de poules pondeuses, soit près de 8% du cheptel total en 2014), selon l'Agence Bio, un groupement d'intérêt public réunissant les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie ainsi que des organisations professionnelles.

Mais avec 5.860 fermes bio à la fin du premier semestre 2015, l'élevage de bovins (lait et viande) a progressé de 8,42% par rapport à la même période de l'année précédente (5.405 fermes). Dans ce secteur, l'Auvergne et Midi-Pyrénées sont les régions les plus dynamiques, avec une progression de 10% du nombre des élevages (500 nouveaux éleveurs bovins bio depuis le début 2015). Les 244.848 vaches élevées en 2014 dans des exploitations certifiées bio ou en voie de l'être, dont 125.473 vaches laitières, ne représentent toutefois que 3,1% de la totalité du cheptel.

Du côté des ovins bio (4,5% du cheptel en 2014) et des caprins (5,3%), le nombre d'exploitations a également progressé, de 10%, pour atteindre 1.530 à la fin du premier semestre 2015. En revanche, la filière porcine bio, avec 8.323 truies en 2014, dont 44% élevées dans le Grand Ouest, ne représente encore qu'une niche (0,8% du cheptel national), avec 210 fermes fin juin 2015. Par ailleurs, les volumes de viande biologique abattue ont augmenté de 10% en France en 2014: les bovins en représentaient les deux tiers et les porcins près d'un tiers, selon l'Interprofession bétail et viande (Interbev).

Plus globalement, au cours des six premiers mois de 2015, le nombre de producteurs bio, toutes filières confondues, a augmenté de 8%, principalement dans les départements du sud de la France. "D'ici la fin de l'année 2015, le marché bio devrait gagner 500 millions d'euros pour atteindre 5,5 milliards d'euros", prévoit l'Agence Bio.

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