Le Roc lance sa saison à Saint-Raphaël

Il est tout neuf, mais on ne sait pas encore si ce Roc est tout beau. Le premier match de N1, ce soir (20 heures), sur le parquet de la réserve de Saint-Raphaël, pourrait en partie lever ces doutes. «On n’est pas au top mais on n’est pas mauvais», confiait, cette semaine, l’entraîneur Milenko Kojic, sans que l’on sache à quel saint se vouer avec cette équipe renouvelée dans ses grandes largeurs. «On ne sait pas encore à 100% quelles sont nos capacités», ajoutait le Bosnien. 

Dans une autre dimension

Avec le même budget (400 000€) mais sans paillettes, l’équipe fanion qui a du se serrer la ceinture cet été pour que vive le club, garde un objectif en tête : «Le maintien bien sûr ! Après, s’il y a mieux à faire...», souffle l’entraîneur Milenko Kojic. 

Et à l’orée de sa 4e campagne aveyronnaise, le technicien a dû composer avec les départs de deux de ses locomotives, Cham et Marusic. «La stratégie est différente. On répartit davantage les rôles et on donnera plus de chances à plus de joueurs, avec beaucoup plus de temps de jeu aux jeunes», explique le Bosnien.

En clair, le salut viendra d’un collectif rajeuni mais plus des individualités, même si Aurélien Simon et Gaël Robert, dont le retour de blessure est espéré en novembre, sont encore là.

Villeurbanne et le GFC Ajaccio déjà en retard de 7 points

Mais avec de nombreuses arrivées, et de nombreux départs donc, le Roc part avec une foule d’interrogations en bandoulière. «C’est un peu comme lorsque je suis arrivé en N2, reprend Kojic. C’est un chantier. Mais on a beaucoup travaillé et le groupe vit très bien. Maintenant, on n’est pas au top. On ne peut que progresser mais il faut faire vite.» Si le Cavigal Nice fait office de grand favori de la poule 1, les Ruthéno-Castonétois bénéficient néanmoins d’un petit joker: Villeurbanne et le GFC Ajaccio débuteront avec un retard de 7 points. Au sein d’une N1 qui relègue deux clubs, c’est déjà ça de pris.