Villefranche : la gare de marchandises ne gâche plus la vue des voisins

  • Les gravats vont être déblayés pour que l’espace soit au niveau du parking.
    Les gravats vont être déblayés pour que l’espace soit au niveau du parking. Pa. D. S.
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Pa. D. S.

Travaux. Fin 2004, le hangar de fret était ravagé par un incendie. Le bâtiment, dont les murs tenaient par miracle, vient d’être démoli à l’initiative de la SNCF. L’espace libéré pourrait relancer l’idée d’une gare routière souhaitée il y a quelques années par la Ville.

 

Les habitants de la rue Lapeyrade ont poussé un gros ouf de satisfaction quand ils ont vu, samedi matin, un tractopelle installé au beau milieu de l’ancienne gare de marchandises. Quelques heures plus tard, les murs du bâtiment, qui tenaient jusqu’ici par miracle, avaient disparu de leur champ de vision.

La SNCF a ainsi mandaté le cabinet « 1 + 1 Archiectes », dont le bureau se situe également dans la rue Lapeyrade, pour s’occuper du permis de démolition de cet hangar de fret de 800 m2 ravagé par un incendie à la fin de l’année 2004. « D’ici encore quelques jours, les travaux devraient générés de la poussière car il est prévu de tout déblayer afin de se mettre à niveau de l’actuel parking », ont expliqué les deux responsables Nicolas Francès et Samir Sdour-Fort.

La société ferroviaire aurait-elle des idées de construction en lieu et place de ce bâtiment ? « Nous ne le pensons pas, ont avancé les deux architectes. C’est uniquement pour une question de sécurité. »

Cela pourrait donner des idées à la Ville pour y agrandir un parking qu’elle utilise déjà par le biais d’une convention signée avec la SNCF. L’histoire ne date pas d’hier. En 2006, elle s’était portée candidate pour acquérir le bâtiment délesté de ces lambeaux de toit et de ses poutres calcinées. L’affaire n’était finalement pas conclue.

Le dossier est revenu sur le bureau du maire quatre ans plus tard lorsque l’idée d’implanter la nouvelle gare routière, pour libérer des places de stationnement sur la place de la Liberté, a été émise ; fin 2010, le chiffre de 2 millions d'euros était même avancé pour le projet, l’investissement étant pris en charge par la municipalité et la Région. La SNCF avait même donné son accord pour céder le terrain contre un chèque de 220 000 euros et le démontage des aiguillages pour 400 000 euros. Une facture (trop ?) importante qui a poussé les élus à mettre le dossier, une fois de plus, en stand-by, dépoussiéré de temps en temps, notamment durant les campagnes des élections.

Mais, avec cet espace libéré, il est possible qu’il soit remis au goût du jour.

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