La CGT sur le front des libertés syndicales
Manifestation. Hier, le parvis du tribunal de Rodez a été baptisé, symboliquement, place des libertés syndicales.
Une Journée de mobilisation était organisée, hier, en faveur du respect des libertés syndicales. Un mouvement national auquel l’union départementale de la CGT a participé en animant deux temps forts. Dans la matinée d’abord, «des banderoles ont été déployées devant les six unions locales et des documents ont été distribués», explique David Gistau, le secrétaire général de l’union départementale.
Pour des «droits nouveaux»
Mais l’événement destiné à marquer les esprits s’est déroulé en début d’après-midi, devant les grilles du palais de justice de Rodez. Lors d’un rassemblement, le parvis a été baptisé, symboliquement, «Place des libertés syndicales». «Nous mettons en avant, aujourd’hui, qu’il existe une recrudescence de la criminalisation de l’action syndicale», déclare David Gistau. Aussi, les manifestants réclament l’adoption de «droits nouveaux»: notamment «le vote d’une loi d’amnistie pour tous les militants syndicaux». Un point «primordial», souligne le délégué syndical de la CGT. Des revendications qui, bien sûr, ont ensuite été déposées à la préfecture. En matière de libertés syndicales, David Gistau confie que, depuis environ un an, en Aveyron, «on voit émerger des situations où il y a des militants qui sont victimes de discrimination. Dans la métallurgie, la Santé, les services publics, les municipalités, etc.»
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