Selon la CGT, le plus représentatif en Aveyron dans le secteur social et médico-social (et qui emploie au total près de 10 000 salariés), la situation est plus qu’alarmante.
«Attention danger !», martelent à l’unisson les délégués CGT implantés dans le secteur des établissements publics et privés. Selon ce syndicat, désormais considéré comme le plus représentatif en Aveyron dans le secteur social et médico-social (et qui emploie au total près de 10 000 salariés), la situation est plus qu’alarmante. «Les restrictions budgétaires à répétition ont pour conséquences logiques de réduire les effectifs, dégrader les conditions de travail», soulignent les délégués syndicaux. Et ajoutent que cela crée, in fine, les conditions «d’une réelle maltraitance institutionnelle au préjudice des patients».
Journée d’action interprofessionnelle le 8 octobre
«Or l’attractivité et le développement d’un territoire sont liés à la qualité des services publics de proximité, à commencer par celui de la santé. Mais même pire que cela, nous atteignons un point où la population est mise en danger !», lance pour sa part le secrétaire départemental de la CGT David Gistau. «Nous subissons une pénurie sciemment organisée», reprend un délégué, alors que le secrétaire départemental du syndicat pointe «les 10 milliards d’économie sur trois ans et les 22 000 surpressions de postes imposés en France au secteur… cela fera combien en Aveyron ?» La CGT a donc l’intention d’alerter le grand public dans tous les établissements où le syndicat est implanté. Et de participer bien sûr en nombre à la journée d’action interprofessionnelle du 8 octobre.
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