Réquista, capitale de l’enduro mondial

Après la brebis, Réquista devient ce week-end la capitale de l’enduro mondial. C’est la prouesse accomplie par le club local (Réquista moto sport) et son président Kévin Pagès. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: le rendez-vous est planétaire et à ne pas manquer pour les amoureux du sport automobile dans ses grandes largeurs. De ce soir, avec la spectaculaire «super test», à dimanche, avec la remise des titres mondiaux, cette épreuve est à la hauteur de l’attente qu’elle suscite. Et du nombre de spectateurs qu’elle espère, avec un show entièrement gratuit.

Plateau d’étoiles et tracé «à l’ancienne»

«En terme de plateau pilotes aussi, on ne peut pas faire mieux», souriait cette semaine Kévin Pagès, président comblé et accaparé. Ce Grand Prix de France, 7e et dernière manche des championnats du monde, réuni effectivement le gratin. Du bien connu Marc Bourgeois, multivainqueur de l’Aveyronnaise Classic, aux stars de la discipline, la crème de la crème sera de la partie. Et le tracé de 55 km, que les organisateurs ont voulu «à l’ancienne», entre vitesse et technique, devrait répondre aux attentes de ces as des 2 roues. «Ça va se jouer au guidon mais aussi à la tête», prévient Pagès qui a longtemps peaufiné le parcours des trois spéciales avec son équipe.

L’enjeu plus fort que la météo

La météo pourrait également s’avérer une donnée d’importance. La pluie est en effet annoncée demain, et a priori seulement demain. Les chemins empruntés par les meilleurs enduristes du globe pourraient en prendre un coup. Mais avec encore aucun titre planétaire décerné avant la toute dernière épreuve de la saison, et trois Français en lice pour autant de palmes mondiales l’enjeu sera quoiqu’il arrive bien présent. Le paddock de Réquista, installé devant la salle des fêtes, n’en a pas fini de vibrer.