Thierry Braillard : «Ce gouvernement n’oublie pas les zones rurales»

  • Le secrétaire d’État aux Sports signe aujourd’hui une convention avec Rodez Agglomération.
    Le secrétaire d’État aux Sports signe aujourd’hui une convention avec Rodez Agglomération. AFP
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Centre Presse Aveyron

Thierry Braillard, secrétaire d’État aux Sports auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, est à Rodez aujourd’hui. Il pour lancer l’opération «J’apprends à nager» avant de rencontrer les footballeuses ruthénoises. 

Thierry Braillard, secrétaire d’État aux Sports auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, est à Rodez aujourd’hui. Il pour lancer l’opération «J’apprends à nager» avant de rencontrer les footballeuses ruthénoises.

Quel est précisément l’objet de votre visite aveyronnaise ?

Ce déplacement doit permettre de promouvoir et de mettre en place le programme «Citoyen du sport», notamment via l’opération «J’apprends à nager». Ce plan se veut une réponse que le gouvernement a voulu apporter à la suite des événements de janvier. Il avait été beaucoup question de citoyenneté, de laïcité. C’est un message que nous voulons délivrer, prioritairement aux quartiers populaires et aux zones rurales.

Il avait surtout été question de laïcité et de citoyenneté dans les quartiers...

Vous avez raison. Mais pour autant, ce gouvernement n’oublie pas les zones rurales. Mon déplacement en Aveyron démontre que nous attachons aussi beaucoup d’importance aux zones de revitalisation rurales où de nombreuses opérations peuvent être menées.

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’opération que vous lancez aujourd’hui.

À l’heure de rendre ses arbitrages, Manuel Valls a tranché:  il n’est pas concevable de voir des enfants entrer en 6e qui ne savent pas lire, écrire, compter, ou nager. Or on s’est aperçu que c’était souvent le cas en zones rurales où les équipements ne sont pas aussi nombreux que dans les agglomérations.

L’idée est d’offrir aux jeunes qui ne savent pas nager 10 cours gratuits donnés par des professionnels ou via les clubs ou les collectivités. C’est à ce titre que je suis sur le terrain ce lundi puisque je vais signer une convention avec l’agglomération. Il s’agit d’une liberté fondamentale et il était important que le gouvernement montre une volonté très forte. C’est d’autant plus vrai que cette opération bénéficie aussi du concours de l’Éducation nationale. Quant à l’enveloppe, elle est tout de même d’un million d’euros.

Les maires ont manifesté un peu partout en France, samedi 26 septembre, contre la baisse des dotations de l’État. Ne craignez-vous pas que la culture et le sport pâtissent de cette situation ?

C’est un choix politique qui a été fait par certains maires. D’autres en revanche gardent le sport ou la culture au centre de leur préoccupation car ils mesurent le lien social qu’il induit. Je n’ai pas à m’immiscer dans les gestions municipales. Ce que je sais en revanche, c’est qu’il était nécessaire de redresser les finances publiques tant nous devions faire face à un endettement coupable.

Le sport n’est donc pas la variable d’ajustement...

Non je ne crois pas. Pour en avoir beaucoup parlé avec Marc Sanchez, maire de Lavelanet et président de l’Association nationale des élus en charge des sports (Andes), je crois même que beaucoup de communes sanctuarisent le budget consacré au sport.

Revenons à votre visite aveyronnaise, pour quelles raisons rencontrez-vous les membres de l’équipe féminine du Rodez Aveyron football dans la foulée ?

Je crois qu’il est important de mettre en valeur le sport féminin. D’autant qu’il y a ici une structure sérieuse, dont il convient de saluer le travail de formation.

Au cours de vos déplacements, sentez-vous un engouement autour de la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques de 2024 ?

Petit à petit oui. Mais nous n’avons lancé la première campagne que vendredi dernier (il y a dix jours, NDLR). Les JO, c’est un projet qui doit rassembler la grande famille du sport, il faut que ce soit une ambition collective. C’est un beau projet, qui ne coûtera rien d’excessif. Les installations seront transformées en logement et les infrastructures sont déjà présentes. Sur Paris, un nouveau bassin verrait le jour, mais ce ne serait pas du luxe...

Un mot sur les élections régionales de décembre (6 et 13) et la nouvelle entité Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ?

Je connais très bien Carole Delga et Sylvia Pinel. Ce sont deux femmes de terrain. Je crois que l’accord PS-PRG créera une dynamique sur cette grande région. En tout cas j’ai confiance. 

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