Mondial de rugby: l'Afrique du Sud doit finir le travail

  • Le Sud-Africain Bryan Habana marque un essai face à l'Ecosse à Newcastle-upon-Tyne, le 3 octobre 2015
    Le Sud-Africain Bryan Habana marque un essai face à l'Ecosse à Newcastle-upon-Tyne, le 3 octobre 2015 AFP/Archives - LIONEL BONAVENTURE
  • Le sélectionneur de l'Afrique du Sud Heyneke Meyer lors d'une séance d'entraînement, le 6 ocotbre 2015 à l'Olympic Stadium
    Le sélectionneur de l'Afrique du Sud Heyneke Meyer lors d'une séance d'entraînement, le 6 ocotbre 2015 à l'Olympic Stadium AFP - Lionel Bonaventure
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Centre Presse Aveyron

Les Springboks devraient valider mercredi (17h45 françaises) à Londres leur billet pour les quarts de finale contre les Américains à condition de conserver l'humilité affichée depuis deux matches.

La gifle japonaise (défaite 34-32 le 19 septembre) a servi de déclic aux Boks. Et la réaction --deux succès convaincants face aux Samoa et à l'Ecosse-- est à la hauteur de la désillusion initiale. Une victoire mercredi et la première place de la poule B serait assurée; l'objectif affiché en arrivant en Angleterre.

"On rêve toujours de gagner cette Coupe du monde. Le Japon a été cent fois plus dur à digérer pour nous que pour n'importe qui. La réaction des deux dernières semaines a été bonne, mais on n'est pas encore arrivés", prévient l'ailier Bryan Habana.

La nation arc-en-ciel ne comprendrait pas que les hommes de Heyneke Meyer ne finissent pas le travail face aux Eagles, qui n'ont toujours pas marqué le moindre point malgré des qualités étalées "à mi-temps" contre l'Écosse (défaite 39-16).

Les Sud-Africains sont prévenus: tout manque d'humilité, dont ils sont parfois coutumiers, pourrait de nouveau leur jouer des tours et remettrait en question leur opération rachat débutée contre les Samoa (46-6) et face au XV du Chardon (34-16).

"Je ne tolèrerai ni relâchement ni arrogance face aux États-Unis et contre qui que ce soit d'ailleurs, a prévenu Meyer. Nous avons déjà payé cher pour avoir sans doute sous-estimé un adversaire".

- "Des détails à régler" -

Pour ce dernier match face aux États-Unis, disputé à peine quatre jours après celui contre les Écossais, Meyer a décidé de conserver son ossature en ne procédant qu'à deux changements, dus aux blessures, avec les remplacements de l'ailier JP Pietersen et du pilier Jannie du Plessis par Lwazi Mvovo et Frans Malherbe.

"L'important pour nous est de travailler dans la continuité. Il y a encore beaucoup de détails à régler. Il est crucial notamment que notre axe numéro 8, charnière et centre, se rode", a-t-il précisé.

"Les États-Unis ne font peut-être pas partie du Top 10, mais on a déjà pu voir qu'ils étaient physiques, qu'ils mettaient beaucoup d'intensité et que leur jeu n'était pas facile à appréhender", ajoute Habana.

Les Américains, avec deux matches à disputer eux aussi en quatre jours, ont changé douze joueurs pour la bataille du stade Olympique, en prévision du dernier match dimanche face au Japon à Gloucester, sur le papier plus abordable.

"Toutes les équipes (à l'exception des Springboks donc) qui se sont retrouvées dans cette situation ont fait la même chose", explique le sélectionneur Mike Tolkin qui demeure positif malgré le classement.

"Les garçons continuent à travailler dur et c'est incroyable de voir qu'on est ensemble depuis trois mois déjà. Le moral est bon, l'état d'esprit à l'entraînement aussi, poursuit-il. On est juste déçu de ne pas avoir pu gagner ces matches (contre les Samoa et l'Écosse). On savait que chaque match de cette Coupe du monde allait être un défi, mais on avait le sentiment de pouvoir gagner".

Source : AFP

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