La modernisation de l’abattoir de Villefranche est « un plus pour le territoire »

  • Une fois les travaux finis, l’objectif est de passer à près de 6 500 tonnes par an
    Une fois les travaux finis, l’objectif est de passer à près de 6 500 tonnes par an Centre Presse
Publié le
Paulo Dos Santos

Travaux. Le vieux bâtiment installé dans la zone des Gravasses va être agrandi et rénové pour un coût global de 5,3 millions d'euros. Le nouvel outil sera opérationnel début 2018 et aura de nouveaux objectifs de tonnage.
 

C’est fait, et ce n’est pas le maire Serge Roques, par ailleurs président du conseil d’administration de la société d’économie mixte de l’abattoir du Villefranchois (Semav), qui s’en plaindra. Le budget pour l’extension et la modernisation de la structure est bouclé. D’ailleurs, les premières enveloppes, suite à l’appel d’offres concernant la logistique, seront ouvertes à la fin de ce mois-ci.

Pour un montant de 5,3 millions d'euros, l’abattoir, installé à la zone des Gravasses, va donc connaître une seconde jeunesse, tout en continuant à fonctionner, avec « des travaux qui devraient débuter à la fin de l’année ou début 2016 pour une durée de 16 à 24 mois », ce qui porte son ouverture à mi-2017-début 2018. Le dossier a été long et compliqué - le projet est dans les cartons depuis 2012 - mais « il fallait réunir tous les financeurs autour de la table et ils sont nombreux ».

Et Serge Roques de poursuivre : « Cet abattoir est un plus pour le territoire. Villefranche est au centre d’une zone d’élevage importante et comme on parle beaucoup de circuit court et de proximité, il était normal que la commune s’engage dans ces travaux. Quand on y regarde de plus près, c’est tout de même assez rare de voir des privés et des services publics main dans la main dans un projet d’une telle ampleur. C’est une vraie mobilisation pour un dossier structurant. »

Les employés - ils sont une vingtaine actuellement et il ne devrait pas y avoir d’embauche à l’avenir - auront donc entre les mains « un outil performant » avec par exemple une chaîne bovine entièrement neuve. De quoi voir le tonnage partir à la hausse. « Nous finirons cette année entre 4 600 et 4 700 tonnes et l’objectif à l’avenir sera aux alentours des 6 000 tonnes. Je pense qu’il n’y aura pas de problèmes pour l’atteindre car actuellement nous refusons du tonnage. Il existe un savoir-faire et une volonté de l’équipe dans son travail ; c’est pour cela également que les travaux arrivent à point nommé car ils pourront le réaliser dans de meilleures conditions. »

Actualité brûlante oblige - l’abattoir municipal d’Alès dans le Gard a été fermé après la diffusion d’images choquantes lors de l’abattage -, le maire s’est montré rassurant sur le sujet : « Des contrôles sanitaires sont pratiqués très régulièrement et les résultats sont satisfaisants. »

 

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?