Police: les "caméras piétons" vont être généralisées

  • Une petite caméra utilisée par un policier américain à West Valley City, dans l'Etat de l'Utah, le 2 mars 2015
    Une petite caméra utilisée par un policier américain à West Valley City, dans l'Etat de l'Utah, le 2 mars 2015 GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives - George Frey
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Centre Presse Aveyron

Les "caméras piétons", de petites caméras fixées sur le torse des forces de l'ordre expérimentées depuis trois ans dans la police, vont "faire partie de l'équipement classique des forces de l'ordre sur le terrain", a annoncé lundi Manuel Valls.

L'expérimentation de ces caméras, qui permettent à la fois de protéger les force de l'ordre et de vérifier qu'une intervention s'est produite conformément à la déontologie policière, a été "concluante", a jugé le Premier ministre en annonçant leur généralisation - sans calendrier précis - dans un discours consacré à la mixité sociale et à la lutte contre les discriminations aux Mureaux (Yvelines).

Lancée en avril 2013 lorsque Manuel Valls était ministre de l'Intérieur, l'expérimentation été développée dans la police (961 dispositifs déployés) et la gendarmerie (573).

Le dispositif entend répondre à l'abandon du "récépissé" pour lutter contre les contrôles de police au faciès, écarté en 2013.

Interrogé lundi matin sur cet abandon, Manuel Valls avait estimé que le gouvernement avait "mis en œuvre" des "dispositifs beaucoup plus ambitieux", en mettant l'accent sur ces "caméras piétons", aux côtés de la plate-forme internet, le code de déontologie, le matricule ou le rôle renforcé de l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN).

"Dans un contexte de violences croissantes commises à l'encontre des agents publics, le recours à l'enregistrement vidéo et sonore objective les faits en cas de recours à la coercition proportionnée", indique le gouvernement dans le dossier de presse accompagnant l'annonce.

"Il joue un rôle dissuasif dans la montée des tension et aide dans de nombreux cas à prévenir le passage à l'acte violent", poursuit-il.

Selon le Premier ministre, un statut législatif sera déterminé "afin d'encadrer les conditions d'usage des caméras piétons et les conditions de traitement des vidéos" et sera intégré au projet de loi Egalité et citoyenneté devant être discuté au Parlement au premier semestre 2016.

Source : AFP

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