Coach en travaux : une solution pour les apprentis bricoleurs

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    Il est joignable au 06 17 61 67 20. Bientôt sur Facebook : Coach travaux Rodez Lola Cros
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Lola Cros

Rénovation. Faire ses travaux soi-même, c’est tendance. Les bricoleurs en herbe ont le vent en poupe. Mais rares sont ceux qui maîtrisent le gros-œuvre. Jésus Arca, artisan, a flairé le créneau en devenant «coach».

Par souci d’économie. Ou par satisfaction personelle. Nombreux sont ceux qui se lancent eux-mêmes dans la rénovation de leur logement. La multiplication d’émissions TV dédiées à l’immobilier, à l’aménagement et à la décoration n’est pas étrangère à cette tendance.

Tomber une cloison, poser un parquet, tapisser un mur ou installer un faux plafond : sur l’écran, rien de plus simple. Pourtant s’attaquer au gros-œuvre peut rapidement devenir synonyme de grosse frayeur, difficile à rattraper une fois commis.

«Les gens ont envie de dire “c’est moi qui l’ai fait!”» 

Avec vingt-cinq ans d’expérience dans le rétroviseur, Jésus Arca a vite fait de flairer la tendance, et la demande de conseils qui s’en suit. «Financièrement, beaucoup ne peuvent pas se permettre de faire appel à des artisans après avoir investi dans une maison, commence le quinquagénaire, domicilié à Balsac. Aussi, les gens ont envie de dire “c’est moi qui l’ai fait!”»

Passionné de rénovation depuis son adolescence, Jésus Arca a commencé son travail d’artisan comme salarié avant de s’installer à son compte en Aveyron. À 52 ans, après avoir souffert d’une double hernie discale, ce dernier a voulu lever le pied. «Je cherchais un moyen de rester dans la profession en forçant moins, pour ces questions de santé, explique-t-il. Coacher, c’est la meilleure alternative que j’ai trouvée pour transmettre mon savoir-faire, partager mes 25 ans d’expérience tout en réduisant la part physique de mon travail.»

Conseiller, accompagner, seconder

Tout doucement, il entend glisser vers cette nouvelle activité qu’il veut développer sur le grand Ruthénois dans un premier temps, au-delà peut-être ensuite. «Nous sommes encore dans une phase de test: l’avenir nous dira s’il y avait vraiment un marché», confie-t-il timidement, après deux ans de maturation du projet. Son projet, il le résume ainsi : «L’idée, c’est d’abord de réduire les coûts pour le client. C’est aussi d’apprendre les bons gestes, d’accompagner la réalisation. Si le client ne veut pas s’occuper des travaux difficiles, alors je prends le relais.»

 Grâce à son réseau de fournisseurs, Jésus Arca négocie les matériaux, peut accompagner le client choisir ces derniers, les livre à domicile, et débarrasse même les gravats, si nécessaire. «Tout ce que les gens ne veulent pas faire!»[/CIT], sourit-il.

Fiscalement parlant...

Le «coaching» de Jésus Arca est facturé 35 euros toutes taxes comprises. En ce qui concerne le taux de TVA, l’administration fiscale est claire: le professionnel doit déterminer la part de travaux qu’il effectue et celle effectuée par le client. Par exemple, si l’on retient 60% pour l’artisan et 40% pour le propriétaire, on appliquera le taux réduit à 60% et le taux plein à 40% sur la facture. Toutefois, le «coach» n’agit pas comme maître d’œuvre. Ainsi, il n’est pas soumis à la garantie décennale, seulement à une responsabilité civile professionnelle. Il est donc important pour le client de souscrire, de son côté, à une assurance multi-garantie, comme conseillé en cas d’auto-construction.

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