Attentats: une apparente "ceinture d'explosifs" retrouvée dans une poubelle

  • Des gens le 23 novembre 2015 devant une maison à Montrouge après la découverte de ce qui ressemble à une ceinture d'explosifs
    Des gens le 23 novembre 2015 devant une maison à Montrouge après la découverte de ce qui ressemble à une ceinture d'explosifs AFP - JACQUES DEMARTHON
  • Salah Abdeslam
    Salah Abdeslam AFP - V.Lefai/L.Saubadu/S.Malfatto, vl/sim/fh
  • Une équipe de télévision filme un sac d'ordures laissé devant une maison à Montrouge après la découverte d'une ceinture d'explosifs dans une poubelle proche
    Une équipe de télévision filme un sac d'ordures laissé devant une maison à Montrouge après la découverte d'une ceinture d'explosifs dans une poubelle proche AFP - JACQUES DEMARTHON
Publié le
Centre Presse Aveyron

Une ceinture pouvant "s'apparenter à une ceinture d'explosifs", avec une "configuration" semblable à celle utilisée par les jihadistes des attentats de Paris, a été découverte lundi au sud de la capitale française, a-t-on appris de sources concordantes.

Elle a été retrouvée "en fin d'après-midi dans une poubelle" de la commune de Montrouge, a indiqué une source policière, qui a précisé qu'elle ne "disposait pas de système de mise à feu".

Découverte par des éboueurs, elle semble avoir "la même configuration" que les gilets utilisés par les jihadistes qui se sont fait exploser dans les attaques du 13 novembre, selon une autre source policière.

Elle est en cours d'analyse "pour confirmer qu'il s'agit d'explosifs", a précisé une source proche de l'enquête.

Selon cette source, Salah Abdeslam, frère d'un kamikaze et suspect clé introuvable depuis les attaques, avait été localisé par la téléphonie le soir des attentats à proximité de Montrouge, dans la commune voisine de Châtillon, dans la périphérie sud de Paris.

Ce Français de 26 ans, résidant en Belgique, pourrait être l'unique auteur direct des attaques de Paris encore vivant.

Activement recherché pour avoir au moins joué un rôle de logisticien dans les tueries, il était "peut-être prêt à se faire sauter", selon l'avocate d'un des deux hommes qui ont reconnu l'avoir exfiltré vers la Belgique le 14 novembre.

Selon le procureur de Paris, François Molins, qui dirige l'enquête, les gilets ou ceintures d'explosifs portés par les kamikazes étaient composés "de TATP, de piles et d'un détonateur sous forme de bouton-poussoir, ainsi que de boulons pour contribuer à aggraver encore le mécanisme et le souffle de l'explosion".

Le TATP est un explosif "primaire, très volatil, constitué de peroxyde d'azote", avait expliqué le procureur au lendemain des attentats.

Source : AFP

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