Le ras-le-bol des parents d’élèves de l’école Jean-Moulin

Voilà maintenant plus de trois mois que les parents d’élèves de l’école Jean-Moulin espèrent et souhaitent que les désordres matériels qui nuisent au bon fonctionnement de la scolarité de leurs bambins seront solutionnés. À présent la coupe est pleine, car non seulement rien n’est fait, «mais en plus on ne se sent ni entendu, ni soutenu par la mairie…», s’insurgent de concert les représentantes des délégués des parents qui siègent au conseil d’école. Elles étaient trois hier matin, Christina, Julie et Katia, mais elles parlent au nom de l’ensemble de leurs coreligionnaires tout comme au nom de l’association des parents d’élèves (APE) où elles siègent également.

Un plafond effondré

Deux jours avant la rentrée scolaire de septembre, le plafond du hall d’entrée de l’école, qui fait également office de préau, s’effondrait. Devant la dangerosité avérée, le hall était interdit d’accès et ses portes condamnées. Or, ce hall est central et dessert les deux ailes du bâtiment. De fait, pour accéder de part et d’autre, il convient de passer par l’extérieur. Et quand on dit extérieur, il faut entendre trottoirs extérieurs et pas cour d’école, tout au moins pour la moyenne et grande section. Car dans la cour, à main droite lorsqu’on fait face au bâtiment, se trouvaient d’anciens jeux qui ne servaient plus et qui «bunkerisaient» l’espace.

«Bref, ce n’est ni fait ni à faire»

Ils ont été démolis pour matérialiser un cheminement, mais celui-ci est impraticable car de part et d’autre, de gros tas de terre «en interdisent l’accès en toute sécurité. En outre, les portes sont fermées. Bref, ce n’est ni fait ni à faire. On se sent totalement abandonné. Nous avions demandé à la mairie de nous installer un chapiteau dans la cour afin de servir de préau, hélas, on ne voit toujours rien venir. Heureusement que la météo a été jusqu’à présent assez clémente, sinon nous aurions eu à gérer le froid et la boue en plus. Avec l’hiver, ça devient vraiment compliqué et ça contrarie de plus toutes les activités de l’APE». 

Gisèle Alliguié, l’élue en charge des affaires scolaires, est bien consciente de cet état de faits et le déplore également. «Je reconnais que ça n’avance pas vite. Mais il y a eu le temps des assurances, qui est je pense derrière nous. Va venir à présent le temps des devis, puis des appels d’offres. Au mieux, je ne pense pas que nous pourrons intervenir avant le mois de février». Les parents sauront-ils attendre jusque-là ? Rien n’est moins sûr!