Les Républicains: Kosciusko-Morizet évincée de la direction

  • Nathalie Kosciusko-Morizet parle aux journalistes à sa sortie du bureau politique du parti les Républicains, à Paris, le 14 décembre 2015
    Nathalie Kosciusko-Morizet parle aux journalistes à sa sortie du bureau politique du parti les Républicains, à Paris, le 14 décembre 2015 AFP - MARTIN BUREAU
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Centre Presse Aveyron

Nathalie Kosciusko-Morizet, actuellement numéro deux des Républicains, va être évincée de la direction du parti, qui sera renouvelée en janvier, ont indiqué lundi des sources concordantes à l'AFP.

NKM, qui a fortement critiqué la ligne du "ni PS ni FN" défendue par l'ancien chef de l'Etat entre les deux tours, avait été désignée numéro deux du parti après l'élection de Nicolas Sarkozy à la tête du parti d'opposition fin novembre 2014.

S'agissant de son éviction, "Sarkozy ne l'a pas dit clairement mais c'était très clair", ont rapporté plusieurs sources LR.

"Evincer (quelqu'un) au moment où on lance un débat, c'est une vieille idée stalinienne", a réagi NKM en sortant du bureau politique du parti qui se tenait lundi matin. Nicolas Sarkozy a insisté sur "ceux qui marquent des buts contre leur camp" et sur le bien-fondé de la ligne "claire" qui a "payé", selon plusieurs sources.

Ce dernier a ensuite confié à des journalistes qu'il souhaitait former "une nouvelle équipe" dirigeante du parti d'opposition, "avec un souci de fond et de cohérence". "On préfère que les responsables du mouvement expliquent les positions du mouvement et pas autre chose", a-t-il notamment déclaré après la tenue de ce bureau politique extraordinaire post-régionales

A l'issue du premier tour des régionales, NKM était la seule avec Jean-Pierre Raffarin à s'être opposée à la ligne "ni retrait, ni fusion". Dimanche soir après le second tour, elle s'en est prise de nouveau à ce principe, se disant "heureuse" que les électeurs "n'aient pas appliqué le ni-ni".

NKM, qui revendique sa liberté de parole, est pressentie pour participer à la primaire de la droite et du centre qui doit se tenir en novembre 2016 en vue de désigner le/la candidat (e) à la présidentielle.

Il y a plusieurs mois déjà, sa position lors d'une législative partielle dans le Doubs pour le front républicain avait fortement indisposé Nicolas Sarkozy. Depuis un an, la rumeur d'une éviction a régulièrement circulé à son sujet.

Source : AFP

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