Le parc des expos gagne du terrain quand l’ancienne prison perd ses murs

  • Les élus ont examiné 65 dossiers avant les fêtes de fin d’années
    Les élus ont examiné 65 dossiers avant les fêtes de fin d’années José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Conseil d’agglo. Les élus ont approuvé l’acquisition de terrains pour Malan et la démolition des murs de la prison.

Le conseil de Rodez agglo s’est penché sur 65 dossiers, hier. Il faut croire que l’esprit de Noël a déjà commencé à souffler sur l’instance politique puisque les élus étaient plutôt d’humeur joyeuse -à part peut-être Christian Teyssèdre mis à mal par les attaques répétées de Mathieu Lebrun (EELV). Pour autant, l’assemblée a pu délibérer sur deux projets importants pour l’agglomération. Il s’agit du projet du parc des expos de Malan et celui de Combarel. Pour Malan, les élus avaient à valider une délibération visant à approuver l’acquisition de deux parcelles (l’une d’une superficie de 183 426 m², sur la commune de Luc-la-Primaube et la seconde de 46 465 m² à Olemps) pour un prix global de 1 319 755€.

«En avançant dans ce dossier, nous allons vers un projet phare de l’agglo et l’on sort de 30 ans de turpitude», a synthétisé Christian Teyssèdre. Et tandis que Jean-Philippe Sadoul, porteur du projet, s’est félicité d’avoir «débloqué cette situation en réussissant à négocier l’acquisition des terrains», le président de Rodez Agglo, a souligné que le projet se fera «sans emprunts». Le second dossier, que beaucoup de Grand ruthénois attendent également, et qui va s’accélérer l’an prochain, a fait l’objet d’un long débat. Il s’agit du quartier de Combarel. Sa construction débutera par une démolition.

Avant toute chose, les élus ont en effet approuvé la destruction de l’ancienne maison d’arrêt des Capucins, selon deux phases. La première interviendra en 2016, avec l’abattage du mur d’enceinte en lien direct avec le mur de Combarel, la seconde phase est programmée pour l’année 2016-2017. Il s’agira cette fois-ci de la démolition des bâtiments et du mur d’enceinte restant. «La démolition du mur sera une ouverture symbolique pour ce lieu fermé», a souligné Jean-Philippe Keroslian, vice-président et rapporteur de la délibération. Le coût prévisionnel des travaux est estimé à 50 000€. Une consultation sous la forme d’un appel d’offres ouvert est prévue.

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