Maisons de retraite, urgences...: la CGT tire la sonnette d’alarme

Pour la CGT santé, il y a urgence à tirer «la sonnette d’alarme». Pascal Mazet, secrétaire de l’union départementale, accompagné de Corine Mora, représentante de l’hôpital de Millau, de Francis Cunnac pour Sainte-Marie à Rodez, de Marie-Rose Antonio, de Saint-Geniez et Angélique Royo de l’Ehpad de Firmi ont été reçus lundi, à leur demande, par le nouveau délégué territorial de l’Agence régionale de santé (ARS). Après plus d’une heure trente d’entrevue, différents dossiers ont été évoqués. Mais ce sont surtout les restrictions budgétaires dans les différents établissements de santé de l’Aveyron qui préoccupent aujourd’hui le syndicat. En effet, ces coupes menacent «les conditions de travail des soignants, selon Pascal Mazet. Et donc les soins accordés aux patients.»

Des Ehpad aux hôpitaux du département

«Le problème se pose en particulier dans les Ehpad, où le nombre de personnes âgées augmente alors que les moyens diminuent, poursuit-il. En clair, il faut soigner plus avec moins de personnels. Que ce soit dans les établissements publics ou privés.» Pour Angelique Royo, représentante de l’Ehpad de Firmi, «la situation est dramatique. Par exemple, des soignants sont aujourd’hui rappelés sur leurs jours de congés pour pallier le manque d’effectifs». Autre dossier d’importance: la menace qui pèse sur les services d’urgence et de maternité des hôpitaux de Millau, Saint-Affrique et de Decazeville. «Nous restons vigilants sur l’évolution de ces services, glisse le secrétaire de la CGT qui représente la majorité des professionnels de santé en Aveyron. Notamment sur la situation de l’hôpital de Millau qui reste toujours problématique.»