C’est avec émotion que l’on a appris vendredi le décès, à l’âge de 83 ans, de Georges Couderc, survenu vendredi matin à l’hôpital de Rodez où il avait été admis dimanche soir à la suite d’un malaise cardiaque.
Connu et estimé sur l’ensemble du territoire, cet ancien professeur de collège qui enseignait les maths, les sciences et la physique était entré en politique en 1980, quand il adhéra au PS. Dès 1983, il est élu conseiller municipal le temps de deux mandats. Parallèlement à cela, il exerce des responsabilités locales et fédérales au PS. Il est notamment secrétaire fédéral chargé de l’éducation.
En 1995, 2e de liste sur la liste de Pierre Gadéa, il devient son premier adjoint, et ce pour deux mandats, jusqu’en 2008 où il ne se représente pas. En 2001, pour son deuxième mandat, il devient 3e vice-président de la communauté de communes (CCDA) en charge des finances, tout en continuant à exercer des responsabilités au sein de la section du PS. On gardera de lui l’image d’un humaniste: un homme amical, ouvert, affable et chaleureux qui, au cours des ans, avait en coulisse appris à devenir un fin et habile tacticien.
Homme de chiffres, Georges Couderc, qui au sortir de l’École normale de Rodez avait débuté sa carrière d’enseignant comme instituteur au Gua, nourrissait un goût très affirmé pour les lettres en général et la poésie, en particulier, qu’il aimait volontiers déclamer. Il était, depuis 1994, chevalier des Palmes académiques. Qu’il nous soit permis ici, en notre nom mais aussi au nom de notre titre, de présenter à son épouse, à ses trois enfants Sylvie, Pierre et Gilles, ainsi qu’à ses petits-enfants, nos plus sincères condoléances attristées.
