Les Decazevillois peuvent-ils croire aux phases finales ?

  • La joie ou la déception. Difficile de savoir ce qui attend le Sporting.
    La joie ou la déception. Difficile de savoir ce qui attend le Sporting. Jean-Louis Bories
Publié le
Max.R.

Rugby (Fédérale 2). Une nouvelle fois battu à l’extérieur, dimanche à Cahors (24-20), le Sporting a tablé sur 7 succès lors des 8 prochains matches pour espérer se qualifier. Les raisons d’y croire. Ou pas.

Une nouvelle fois battu à l’extérieur, dimanche à Cahors (24-20), le Sporting a tablé sur 7 succès lors des 8 prochains matches pour espérer se qualifier. Les raisons d’y croire. Ou pas.

  • OUI

- Parce qu’en terme de qualité individuelle, ce Sporting version 2015-16 est particulièrement armé. Ligne par ligne, le constat est évident, Decazeville est une belle équipe. D’ailleurs, pas un match ne s’achève sans que les techniciens adverses ne soulignent cette richesse.

- Car les «ciel et blanc» bénéficient a priori d’un calendrier favorable. Si ce n’est un voyage très difficile à Trélissac (14e journée), les Decazevillois se déplaceront chez deux des trois derniers (Figeac et LSA) et auront l’avantage de recevoir deux des équipes de tête (Gaillac, Millau) puis Issoire et Malemort, en quête de maintien.

- Dimanche, si le SCD a une nouvelle fois chuté à l’extérieur dans les dernières minutes, on ne peut pas dire qu’il ait grand-chose à se reprocher au niveau de l’état d’esprit. Contrairement au début de saison, les partenaires de Duffard ont joué ensemble et toujours avec agressivité.

  • NON

- Faut-il y voir un complexe d’infériorité ? Ou un blocage lorsque le niveau s’élève ? Toujours est-il que, cette saison, ça ne veut pas face aux gros. Hormis lors de la 1re journée, remportée sur le fil face à Cahors (25-23), le Sporting a chuté face aux trois autres équipes de tête: Trélissac à Camille-Guibert (29-24), à Gaillac (24-19) et à Millau (32-23). Une tendance qu’il peut inverser dimanche, face à Gaillac.

- Ça ne veut pas face aux cadors mais ça ne veut pas non plus en déplacement. Cinq voyages, une victoire (à Issoire, 19-15), quatre revers dont trois de 5 points ou moins, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Or, quatre matches loin de Camille-Guibert attendent encore les gars du Bassin.

- «Decazeville mérite un autre classement», disait dimanche Jean-Jacques Crayssac, l’un des coaches de Cahors. Sûrement. Mais à la place de qui? Entre Millau, le surprenant promu Trélissac, Gaillac et Cahors, difficile de faire un choix...

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