La patinoire synthétique c'est fantastique

Patiner en plein hiver. Rien de très original, me direz-vous. Mais à Villefranche-de-Rouergue, par ciel bleu et plus de 12° degrés au thermomètre, c’est plus original… Si on vous dit qu’il n’y a pas de glace, mais un sol synthétique, là, tout devient possible. Mais est-ce pareil ? Un seul moyen de le savoir : tester…

Direction le Saint-Jean où la société Ice Track Show du tarn-et-garonnais Michel Miquel a posé sa patinoire. Au premier abord, pas grand-chose de différent par rapport à une patinoire de glace. La première épreuve est la même: enfiler ses patins. Une fois debout, en équilibre sur la fine lame d’acier, on se sent moins à l’aise. Tout le monde ne peut pas rivaliser avec Philippe Candeloro ou Brian Joubert ! Ensuite, c’est le contact avec les dalles synthétiques. La première approche est toute particulière. Sur la glace, on entend le bruit des patins.

Là, quasiment rien… Mais c’est sûr, ça glisse bien, le recours à la main courante en bois qui court le long de la patinoire, s’avère très utile. Il faut un certain temps pour apprivoiser ce revêtement blanc, totalement lisse, et qui ne dégage aucune sensation de froid. Après quelques hésitations, les mouvements se font plus amples, et la glisse semble plus simple. Cela en deviendrait presque facile.

Une joie qui s’éteint très vite à la vue de certains patineurs, atteignant à peine le mètre de haut, et qui filent aussi vite que des hockeyeurs des Canadiens de Montréal… Avec de la patience, on prend un certain plaisir à pouvoir effectuer ces premières tours de patinoire.

Le synthétique, c’est fantastique pour patiner en tout temps, mais ce n’est pas vraiment automatique. Michel Miquel, le propriétaire de la patinoire le confesse : «C’est vrai, on n’a pas la souplesse de la glace, mais c’est un excellent terrain pour apprendre. Les professionnels s’entraînent d’abord sur du synthétique avant d’évoluer sur la glace».