Espalion : la belle histoire d’une prison « modèle »… devenue musée
Sous-préfecture jusqu’en 1928, la cité des peintres a vu son statut administratif disparaître en même temps que sa prison et ses derniers occupants.
On les appelle encore les vieilles prisons et on parle toujours de la place des prisons… pourtant baptisée depuis longtemps, place Frontin. Il y a pourtant belle lurette que geôliers et prisonniers ont disparu d’Espalion, victimes du redressement du franc mené dans les années 1927-1928 par le gouvernement Poincaré.
En son temps, Espalion a payé un lourd tribut à la Grande Guerre. En plus de la longue liste des victimes dont la lecture à chaque 11 novembre ne manque pas d’impressionner, la ville a perdu en même temps son statut de sous-préfecture et ses prisons. Dans la réorganisation de la France consécutive à la Révolution, Napoléon Bonaparte avait choisi la cité des peintres comme sous-préfecture.
Ceci au grand dam de Saint-Geniez-d’Olt également candidate. Ce statut, partagé alors, par Villefranche, Millau et Saint-Affrique, en faisait la capitale du Nord-Aveyron et les édiles de l’époque allaient l’assumer par toute une série de constructions remarquables courant du XIX
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?