Ces mille et une voix bénévoles qui s’expriment sur CFM Rodez

  • Les chroniqueuses de «L’Échappée Belle» se retrouvent toutes les deux semaines afin d’enregistrer leurs deux émissions mensuelles.
    Les chroniqueuses de «L’Échappée Belle» se retrouvent toutes les deux semaines afin d’enregistrer leurs deux émissions mensuelles. José A. Torres
Publié le
Lola Cros

Une quarantaine d’amateurs prêtent leur voix pour animer la radio associative.

Un lundi sur deux, elles arrivent en trombe dans le studio. Peu avant 12h30, heure à laquelle débute l’enregistrement, un sandwich à la main. Elles n’ont qu’une heure devant elles avant de repartir au bureau. En trombe, toujours. Elles, ce sont les «Échappées Belles». Cachées derrière des pseudos, elles ont rendez-vous depuis septembre avec les auditeurs de CFM. Une émission de femmes engagées, fraîche et pétillante.

«David (Dumont, responsable de l’antenne CFM Rodez, NDLR) m’a proposé de prendre les rênes l’été dernier, commence «Angeline». J’ai dit banco ! J’ai proposé à une amie de rejoindre l’équipe, puis une autre et encore une autre. Voilà comment tout a commencé.»

Ce lundi de février, c’est la treizième «Échappée Belle» qui est enregistrée. Celle-là même qui est diffusée aujourd’hui à 13 heures sur le 107.9. «Quand vous aurez fini de mâchouiller vos sandwichs, on peut y aller»Aux manettes de l’émission ce jour-là, c’est David Dumont. Une émission spéciale «Journée de la femme» exceptionnellement sérieuse, «sujet important oblige»

Respecter le temps

Pendant 55 minutes, Angeline, Maya, Pénélope, Crystal, Anna et Renée enchaînent leurs chroniques. «Ça nous botte», «j’ai testé pour vous», un «débat pas si débile», une interview d’invités en studio et les «Ruthen’ échos». «Nous devons ancrer localement nos chroniques, mais surtout parler de nanas», explique Angeline, qui mène ses «Échappées Belles» à la baguette… et au chrono. 

«Le plus compliqué, c’est de respecter le temps: c’est un exercice difficile. Parler, pour une femme, c’est naturel (rires) mais dans un micro, plus du tout.Il faut apprendre à partager une info ou un bon plan, à adopter une démarche altruiste et à la fois très modeste.» Des postures que toutes ont apprises sur le tas.

«On y prend goût 

 Entre chaque émission, la joyeuse équipe partage idées et sujets sur un fichier en ligne. «C’est du beurre, sourit la «chef». Je n’ai pas une virgule à changer dans leurs textes.» Le rôle d’Angeline consiste ensuite à écrire et envoyer le «conducteur» de l’émission à David.

«Souvent la veille, au milieu de la nuit», rigole-t-elle encore. Car si leurs émissions sont rythmées de franches rigolades, chaque enregistrement demande un véritable travail de recherche et d’écriture en amont. Et Angeline de conclure : «Après six mois, je suis ravie de l’émission que l’on offre. Pour des amatrices, on n’est pas ridicules! On apporte une vraie connaissance aux auditeurs et puis... On y prend goût!»

Diffusée une semaine sur deux, les lundis et vendredis à 13 heures.

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