Projet de loi sur le Travail : "Le report du texte ne suffit pas"

  • David Gistau appelle les salariés à manifester le 9 mars.
    David Gistau appelle les salariés à manifester le 9 mars. Archives José A. Torres
Publié le
Centre Presse Aveyron

Le gouvernement a décidé de reporter de deux semaines la présentation du projet de loi sur le Travail, pour retravailler le texte et répondre à la forte opposition des syndicats et d'une partie de la gauche. Le texte sera présenté en Conseil des ministres le jeudi 24 mars au lieu du 9 mars, date initialement prévue, et l'objectif reste une adoption du texte "avant la suspension estivale des travaux parlementaires", a confirmé Matignon.

"Pire régression sociale de l'histoire"

Un report loin de susciter l'enthousiasme des syndicats qui maintiennent l'appel au rassemblement, le 9 mars prochain. Pour David Gistau, secrétaire département de la CGT, le message est clair : "Le report du texte ne suffit pas. Nous demandons le retrait total et immédiat de ce texte qui représente pour nous la pire régression sociale de l'histoire."

Et de poursuivre : "Nous ne sommes pas dupes. Le report n'est là que pour gagner du temps. Nous ne connaissons que trop bien maintenant la politique néo-libérale du gouvernement Valls. Comment faciliter le licenciement peut créer de l'emploi ?" s'interroge David Gistau amené à répondre aux interrogations de salariés "que nous n'avions pas l'habitude de voir jusqu'à présent". Preuve selon lui l'anxiété suscitée par ce projet de loi. 

"Lever un certain nombre d'incompréhensions"

"Nous allons nous donner quelques jours supplémentaires avant le passage en Conseil des ministres, une quinzaine de jours sans doute", a déclaré Manuel Valls depuis le Salon de l'Agriculture.

"Il faut lever un certain nombre d'incompréhensions, il faut expliquer, répondre à toute une série de fausses informations qui sont données sur ce texte", a fait valoir Manuel Valls. 

"Je vais recevoir, dans une semaine sans doute, l'ensemble des partenaires sociaux, organisations syndicales et organisations patronales, les unes après les autres", a conclu le Premier ministre. 

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?