Les enseignants de Monteil réclament des moyens

À la veille du conseil d’administration, qui se tient aujourd’hui dans l’établissement, une vingtaine d’enseignants du lycée Monteil se sont retrouvés, mercredi après-midi, devant les locaux de la direction départementale des services de l’Éducation, pour exprimer un certain « ras-le-bol ».

Considérant que les classes à 35 élèves « ne sont pas en cohérence avec l’ambition de réussite » et ne leur permettent pas de faire du « bon boulot », les enseignants ruthénois réclament des moyens supplémentaires et des classes moins chargées.

Pour le niveau de seconde, ils souhaitent des classes de 30 élèves, avec une possibilité de dédoublement, ce qui nécessiterait une trentaine d’heures supplémentaires. Selon les organisations syndicales de l’établissement, une trentaine d’heures supplémentaires seraient également nécessaires pour assurer une heure de dédoublement dans chaque matière, en première et terminale.

« On nous parle d’accompagnement personnalisé, mais nous n’avons pas réellement les moyens de l’assurer... On ne cesse de nous parler de nouvelles technologies, mais on les utilise quand on peut », résume Sylvain Lagarde.

Pour ce professeur de français, la situation est d’autant plus délicate au lycée Monteil que l’établissement de 1500 élèves accueille « des élèves de tous les profils. » « Et que l’inspecteur départemental ne dise pas qu’il a déjà rajouté des heures, elles correspondent simplement à ce qui devait être attribué dès le départ », complète Daniel Mazel.