Réforme territoriale: quelles conséquences sur les Ligues et Districts?

  • Les participants à la réunion, samedi, autour du président du District de l’Aveyron, Christian Salères (5e en partant de droite), et du président de
la Ligue Languedoc- Roussillon, Maurice Martin (à sa gauche).
    Les participants à la réunion, samedi, autour du président du District de l’Aveyron, Christian Salères (5e en partant de droite), et du président de la Ligue Languedoc- Roussillon, Maurice Martin (à sa gauche). Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Maxime Raynaud

Football. Plusieurs présidents de District, ainsi que le président de la Ligue Languedoc-Roussillon, étaient réunis au Monastère pour réfléchir à la future réforme des championnats. Et plusieurs tendances se dégagent.

Plusieurs présidents de District, ainsi que le président de la Ligue Languedoc-Roussillon, étaient réunis au Monastère pour réfléchir à la future réforme des championnats. Et plusieurs tendances se dégagent.

  • Vers la fin des Promotions honneur et ligue ?

C’est l’une des grandes tendances: la disparition des deux premiers niveaux régionaux, Promotion honneur et Promotion de ligue. Si, pour les Midi-Pyrénéens, cela impliquerait un changement de taille, pour les footballeurs du Languedoc-Roussillon, le fonctionnement est déjà en vigueur. Sorties du District, les équipes héraultaises, par exemple, basculent directement en Division d’honneur régionale où trois poules -et non deux- les attendent.

En clair, la Ligue languedocienne gère deux niveaux (DH, DHR), quand son homologue midi-pyrénéenne s’occupe de quatre (DH, DHR, PH, PL). Aujourd’hui, ce système tiendrait la corde dans le cadre de la réforme et pourrait s’articuler ainsi : une DH «grande région» avec trois poules, contre deux actuellement réparties sur les deux régions; et une DHR avec six poules contre quatre. Le nombre de clubs engagés au niveau régional ne devrait donc pas changer.  

  • L’idée d’un interdistricts

C’est un des projets, dans la continuité de la suppression des PH et PL : créer un championnat interdistricts et géré par les structures départementales afin d’instituer un niveau intermédiaire. Celui-ci permettrait par exemple au champion d’Excellence aveyronnaise de se frotter aux autres champions de Districts de Midi-Pyrénées plutôt que basculer directement au niveau de la grande région. Cette idée ne ferait néanmoins pas l’unanimité.

  • Des réformes mais quand ?
     

«La saison prochaine, rien n’aura changé, répondent les décideurs. Au plus tôt, ce sera pour 2017.» La réforme administrative voulue par le gouvernement devant être achevée le 1er janvier 2017, rien ne sera mis en place auparavant. La logique voudrait donc que la saison 2017-18 soit celle des modifications. «Mais ça suppose que tout soit arrêté avant fin 2016», nous a-t-on confié. L’horizon de l’exercice 2018-2019 n’est donc pas à écarter.

  • Où sera le siège social ?

La question diviserait les deux Ligues. La future grande institution devra se doter d’un siège social. Où? La logique des chiffres voudrait que Midi-Pyrénées ait la priorité. Avec plus de 90 000 licenciés, contre environ 60 000 au Languedoc, un budget de 7 M€, contre environ 2,5 M€, et des locaux de Castelmaurou de haut niveau, Midi-Pyrénées multiplie les arguments. Sauf que le siège de la Direction régionale de la Jeunesse et des sports Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (DRJSCS) se situant à Montpellier, il se pourrait bien que le football s’en rapproche. 

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