L'Aveyronnais Igor Carbonnel se découvre au monde du cinéma

«Qui n’a jamais rêvé d’être acteur?» A l’entendre parler ainsi de sa passion, certainement pas lui. Lauréat d’un Award lors du dernier "Londres international film festival", pour son rôle dans La Femme Papier de Renaud Duval, Igor Carbonnel a soigné son entrée dans le monde du cinéma.

Pour son «véritable premier rôle», après quelques apparitions dans plusieurs autres courts métrages, le natif de Pont-de-Salars a marqué le jury et se prend à rêver de lendemains qui chantent. «C’est une reconnaissance incroyable qui me laisse envisager le futur avec enthousiasme». 

«Au culot»

Si l’avenir semble lui sourire -«les retours sont bons, le travail remarqué et ce prix m’a permis de prendre contacts avec de nombreux producteurs»-, le jeune premier ne renie en rien son passé. Sa prime jeunesse sur les rives des Lacs du Lévezou, ses premières amours pour le ballon rond dans le centre de formation de football de Baraqueville, les bancs de l’université Champollion, l’EGC, et ce jour à Cannes où encore ingénieur d’affaires il rencontre «au culot» celui qui va lui confier son premier rôle devant la caméra. Un parcours «fondateur» pour ce boulimique de travail. 

Mannequin, modèle élégance Midi-Pyrénées, professeur de danse latine, comédien... l’Aveyronnais a plus d’une corde à son arc et compte bien en tirer le meilleur pour donner corps à son rêve. «Toutes ces expériences m’ont forgé une volonté à toute épreuve et la force de me battre dans un milieu très concurrentiel». À l’aune du nouvel épisode de sa vie qui le conduira sans doute à Paris - «c’est quand même là que beaucoup de choses se passent»-, le comédien n’oublie pas sa famille et ses proches, «des soutiens essentiels», qui lui prédisent un avenir au premier plan. Quant au film, La Femme papier, récompensé de trois Awards à Londres, et toujours en compétition dans de nombreux festivals internationaux, il devrait sortir «très prochainement» jure le Salarsipontin.