L’association qui compte 15 salariés (des juristes, psychologues, médiateurs familiaux, éducateurs spécialisés, travailleurs sociaux....), est appelée à augmenter le temps de travail des psychologues.
L’association d’aide aux victimes et de médiation (Adavem) tenait son assemblée générale ordinaire, hier, à Onet-le-Château. L’occasion pour cette association de rendre compte de ses activités à ses partenaires et financeurs. L’association qui compte 15 salariés (des juristes, psychologues, médiateurs familiaux, éducateurs spécialisés, travailleurs sociaux....), est appelée à augmenter désormais le temps de travail des psychologues.
«Ils sont de plus en plus sollicités pour intervenir, par chacun des services», explique Régine Andrieu, la directrice de la structure située chemin de la Toucade, à Rodez. L’association souhaite également mettre en place pour cette année un nouveau dispositif appelé EVVI (ou Évaluation personnalisée des victimes) ainsi qu’une réflexion sur la mise en place de la justice restaurative.
Côté activités, l’Adavem a de plus en plus de travail. Dans le domaine des services aux victimes, notons que «82% des entretiens sont à dominante juridique et 18% à dominante psychologique», souligne Régine Andrieu en rappelant qu’en 2015 «1078 personnes ont été aidées par notre association». L’Adavem note également une «forte hausse par rapport à l’année précédente au sujet des atteintes aux personnes». Elles passent de 35% en 2014 à 61% en 2015.
En revanche, les atteintes aux biens sont en baisse. Elles étaient de 52% en 2014 contre 33% l’an dernier. En ce qui concerne l’espace rencontre, l’Adavem constate des situations concernant de plus en plus de couples avec un seul enfant et de plus en plus de bébés (et des tout-petits): 24% des enfants ont moins de 3 ans.
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