«Nuit debout», «Midi debout», le mouvement s'étend en Aveyron

  • Comme à Paris, sur la Place de la république, le mouvement "Nuit debout" essaime en Aveyron.
    Comme à Paris, sur la Place de la république, le mouvement "Nuit debout" essaime en Aveyron. AFP
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Centre Presse Aveyron

Alors que le mouvement «Nuit debout» fête sa première semaine d’existence dans plusieurs villes en France -Lille, Rennes, Lyon ou Toulouse-, la contestation commence à s’étendre à l'Aveyron. 

Comme samedi soir, Place de la Liberté à Villefranche-de-Rouergue, ils sont quelques-uns à vouloir prolonger le mouvement, le même jour à Rodez. Avec une petite subtilité. Profitant des différents rassemblements réclamant le retrait du projet de loi Travail, les Ruthénois organisent un «Midi debout» et se retrouveront -à midi donc- sous le kiosque du jardin public à Rodez pour «bousculer le débat public».

«Les manifestations sont ponctuelles, nous voulons aller plus loin en donnant toute sa place au débat citoyen sur des sujets qui vont au-delà de la seule loi Travail», annoncent les organisateurs. «Projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, état d'urgence, les sujets qui agitent aujourd'hui la société française ne manquent pas.»

Apolitique, le mouvement espère «vivre sa vie en dehors des partis», préviennent les organisateurs qui prévoient «prises de paroles, débats, bœuf musical mais aussi apéro !». 

Une manifestation pour soutenir les lycéens millavois  

Avant les rassemblements de samedi, les Millavois se retrouveront vendredi 8 avril à 17h30 devant le commissariat pour manifester contre «la stratégie d'intimidation et de division» dont auraient été victimes plusieurs lycéens suite à l'occupation, le 31 mars dernier, de la cour de la sous-préfecture sud-aveyronnaise en marge des manifestations.

«Nous condamnons collectivement la stratégie de tension, d’intimidation et de division que met en l’œuvre le commissariat de Millau » écrivent les signataires d'un communiqué rédigé par plusieurs syndicats (Ul CGT, Solidaires, Sud) ainsi que par le CIA, le collectif DTSV et des membres de la société civile.

Et d'ajouter : « Seuls les lycéens sont convoqués dans un but de casser un mouvement qui monte en puissance. Il est inconcevable qu’ils soient traités comme des criminels pour simplement avoir sauté une grille, avec prise d’ADN, des empreintes digitales et qu’ils soient ainsi fichés et menacés de poursuite ».

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