Un soir de festival, ou un soir, deux festivals...

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Monsieur l’Ouïe

Ce soir, les amateurs de musique n’auront que l’embarras du choix, entre la 1re soirée du festival Zicabazac de Sébazac, ou le Soft-R festival de Sauveterre.

Ce soir, les amateurs de musique vivante n’auront que l’embarras du choix pour déployer pavillons et dresser les oreilles. L’embarras du choix... ou le choix de l’embarras, avec ce «téléscopage» entre deux festivals aux affiches alléchantes.

D’un côté, la 1re soirée du festival Zicabazac de Sébazac, tout jeune rendez-vous musical né sur les cendres du Skabazac, et qui promet une soirée festive avec une programmation maligne : Montgroove, Skalski, Azad Lab et El Gato Negro.

De l’autre le Soft-R festival de Sauveterre-de-Rouergue, rendez-vous déjà bien rodé et qui cette année fait la part belle aux femmes, avec Hindi Zahra, Carmen Maria Vega, la Mal Coiffée... Deux soirées donc qui promettent... Mais en une seule soirée. Choix cornélien donc pour les festivaliers. Une situation qui évidemment embarrasse les différents organisateurs.

  • Zicabazac

Du côté de Zicabazac, les co-présidents Corentin Ayrinhac et Robin Mur regrettent ce téléscopage : «Nous en avons souvent parlé avec nos amis de Soft-R, nous faisons partie de la même génération, étions au lycée tous ensemble», disent-ils ainsi. À l’origine pourtant, un manque de communication : «Nous avons décidé, de notre côté, d’avancer d’une semaine le festival pour éviter un autre téléscopage avec les Bandas de Druelle. Et Soft’R, qui se tient habituellement en mai, a décidé de changer également. Nous l’avons découvert sur le tard alors que les dates étaient fixées depuis l’été dernier.»

  • Soft-R

Côté Soft-R, le constat est le même : «Nous sommes vraiment désolés par cette situation, commente Basile Delbruel, le président de l’Ajal. Ce chevauchement n’est agréable pour aucune des deux structures. Nous avons manqué de concertation, il y a quelque temps de cela, la CMAFD permettait d’éviter ce genre de souci par la mise en réseau des acteurs “musiques actuelles”».

La CMAFD n’existe plus, mais Cécile Couepel, l’une des chevilles ouvrières de cette fédération, est à présent au sein d’Oc’live et gère le Club de Rodez. Qui, lui, a évité soigneusement tout téléscopage ce week-end: après un concert hier soir avec Inspector Cluzo, la salle de concert rouvre ses portes dimanche, juste après la 2e soirée de Zicabazac, avec Birdpen. 

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