Trans Aubrac. Un temps de cochon mais du soleil et du cœur dans les mollets

  • Trans Aubrac. Un temps de cochon mais du soleil et du cœur dans les mollets
    Trans Aubrac. Un temps de cochon mais du soleil et du cœur dans les mollets Olivier Courtil
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Publié le
Olivier Courtil

La 9e édition s’est déroulée hier dans des conditions extrêmes mais avec une fréquentation record.

Si l’Aubrac avait jusqu’à présent épargné les coureurs de trail, la neuvième édition qui s’est déroulée hier a montré son autre visage du plateau, à savoir froid, brouillard, pluie et donc gadoue sous les chaussures. «C’est la première fois que les conditions sont aussi catastrophiques mais c’est aussi ça l’Aubrac!», dit en ce sens, sourire aux lèvres, Étienne Valayé, coordinateur de la course pour l’association Action 12 (lire par ailleurs). Du sourire, malgré le mauvais temps, il y en avait pour de multiples raisons.

D’abord, la fréquentation record à la Trans Aubrac tout confondu (trail de 50 km, de 105 km, de 8 km et rando) avec 1080 participants (ils étaient 880 l’an dernier) dont 80% hors département. «Cela plaît beaucoup car la volonté n’est pas mise uniquement dans l’organisation de la course. Nous jouons aussi la carte de convivialité et de la gastronomie comme les randos gourmandes avec par exemple cette année un ravitaillement surprise préparé par la maison Conquet», poursuit Étienne Valayé.

Une convivialité dès le départ de la course du trail de 50 km sur la place du Taureau de Laguiole comme cela fut le cas à Bertholène pour les 105 km à avaler. Des ovations et des applaudissements pour encourager les nombreux participants partis en solo (315 à Laguiole et 275 à Bertholène) ou en relais (109 équipes de quatre à Bertholène). Cette chaleur humaine face à la fraîcheur du thermomètre ne s’est pas démentie tout au long de la course. À chaque pointage et ravitaillement, public et bénévoles y sont allés de tout leur cœur et leur voix pour soutenir les coureurs.

«Allez papa, tu es 16e!», lançait ainsi un fils pendant que d’autres remerciaient le public par des regards soutenus, des sauts de cabri ou des clins d’œil. Une épreuve d’autant plus rude que des averses de grêle se sont invitées en chemin. Mais au-delà de la compétition, c’est l’esprit du sport dans ce qu’il a de plus vertueux qui a plané hier sur le plateau de l’Aubrac jusque dans la vallée du Lot à St-Geniez où était fixée l’arrivée. [SIG]o.c.

Ronan Goimard de Tarbes a remporté le trail 50 km dit du «Capuchadou » en 4h31min. La première femme, Karen Courcelle de Roquevaire (Bouches-du-Rhône) s’est classée 19e. Le trail de 105 km a été remporté par Samy Verien (Villeneuve d’Aveyron) en 11h42min. Tous les résultats (ici)

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