Rodez-Bayonne : défaite interdite !

  • Pour Rodez, comme pour Bayonne, le beau jeu ne sera pas une obsession ce soir.
    Pour Rodez, comme pour Bayonne, le beau jeu ne sera pas une obsession ce soir. Archives CP
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Max.R.

Premier relégable, le Rodez Aveyron foot doit absolument s'imposer ce soir sur sa pelouse pour préserver ses chances de maintien. À 4 matches, et cinq journées du verdict, voici les clés de cette rencontre cruciale.

Le Raf (14e avec 48 points) accueille Bayonne (bon dernier avec 41 points), seule équipe qu’il précède. Raison de plus pour impérativement s’imposer, tout en espérant les faux-pas très possibles des concurrents directs. À 4 matches, et cinq journées du verdict, voici les clés de cette rencontre cruciale.

LE CONTEXTE

Pour Rodez et Bayonne, séparés par 7 points et privés de match officiel depuis deux et trois semaines, la dynamique est peu ou prou la même : les deux formations restent sur un revers frustrant (à Toulon-Le Las, 2-0, sur un penalty pour Rodez; à Marignane, 1-0, après un but dans le temps additionnel pour Bayonne).

Hasard ou coïncidence, Aveyronnais et Aquitains présentent également la deuxième plus mauvaise attaque du groupe (18 buts marqués). Mais les deux ont encore une chance de se sauver. Et elle passe indéniablement par un succès ce soir. Différence de taille, le Raf est encore maître de son destin. S’il remporte ses 4 matches à venir, dont trois face à des concurrents directs (Sète, Tarbes, Le Pontet), le maintien devrait être acquis. D’où une véritable pression autour de ce match.

SOLIDARITÉ ET DÉTERMINATION, VALEURS FONDAMENTALES

Qu’importe le spectacle, pourvu qu’il y ait les 4 points au bout. Pour Rodez, comme pour Bayonne d’ailleurs, le beau jeu ne sera pas une obsession ce soir. La fin justifie les moyens et, comme disent les rugbymen, ce match devrait être celui du retour aux fondamentaux. Erwin Zelazny, le gardien du Raf, le traduit en exhortant à «se sacrifier, point!».

Laurent Peyrelade, lui, en appelle à «mettre de l’intensité, sans oublier de jouer ensemble, note le technicien. Il ne faut pas que l’enjeu nous paralyse.» Mais sur ce point, l’ex-Manceau est confiant : «On ne perdra pas les pédales. Mais il faut rester solides sur nos valeurs.» Face à Sète (victoire 1-0), il y a trois semaines, Bonnet et ses coéquipiers en avaient été capables.

ENFIN LE JOUR DES BUTEURS ?

Moins joueur qu’à l’accoutumée ces dernières semaines, autant par devoir que par la patte de Gregory Ursule, le Raf sait néanmoins qu’il devrait dominer ce soir. Et qu’il devra donc se montrer réaliste. Une gageure cette saison, comme les statistiques le prouvaient précédemment.

Et comme l’a rappelée la dernière sortie, à Toulon-Le Las (défaite 2-0), il y a quinze jours. Mais à l’aller, en étant rarement en danger, les Ruthénois avaient fait craquer les Bayonnais (2-0) à l’issue d’un match abouti. Un bon souvenir qui est aussi lié à une vérité pour le Raf: lorsqu’il ouvre la marque, il a 70% de chances de s’imposer. A contrario, il ne gagne jamais lorsqu’il concède le premier but... «Je m’en fiche de qui marque», disait ainsi Laurent Peyrelade, jeudi. Tant qu’il y a un buteur, le Raf s’en contentera.

ET EN PLUS, LES CONCURRENTS NE SONT PAS GÂTÉS

Un coup d’œil au programme de la journée suffit. Sète à Hyères, Le Pontet à Marignane, Martigues à Pau et Tarbes exempt: comme dirait Raymond Domenech, «les astres sont alignés» pour qu’un succès permette au Raf d’entrevoir son maintien. Même si une victoire ne l’en assurerait pas. Mais conjuguée aux faux pas possibles de ses concurrents, elle l’aiderait fortement. En revanche, un revers aurait de quoi sévèrement compliquer la tâche...

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