Aveyronnaise Classic : «Oui, l’enduro vit pleinement en Aveyron !»

  • De gauche à droite : Didier Cirgue, Alexandre Mayrand et Sylvain Evanno. Trois présidents qui mettent les gaz pour faire vivre à nouveau l’enduro en tant que pratique compétitive
en Aveyron.
    De gauche à droite : Didier Cirgue, Alexandre Mayrand et Sylvain Evanno. Trois présidents qui mettent les gaz pour faire vivre à nouveau l’enduro en tant que pratique compétitive en Aveyron. José A. Torres
Publié le
A.P.

Passionnés de la première heure et aidés par leurs fidèles équipes, ils sont à l’origine du retour des épreuves de Ligue d’enduro en Aveyron. La première aura lieu dimanche prochain autour de La Salvetat-Peyralès.

Ils sont trois présidents: Didier Cirgue du comité départemental de moto et patron de l’Aveyronnaise Classic, Sylvain Evanno du Moto Club du Ségala et Alexandre Mayrand de Moto nature d’Olt. Passionnés de la première heure et aidés par leurs fidèles équipes, ils sont à l’origine du retour des épreuves de Ligue d’enduro en Aveyron. La première aura lieu dimanche prochain autour de La Salvetat-Peyralès. 

Expliquez-nous votre démarche commune ?

Didier Cirgue : Cet été (du 17 au 20 août 2016, NDLR) aura lieu la 14e édition de l’Aveyronnaise Classic. Un rendez-vous énorme au niveau sportif avec près de 500 pilotes, mais aussi au niveau des retombées pour le territoire estimées à environ 1M€, ou encore au regard des bénévoles mobilisés. C’est aussi la vitrine de l’enduro au niveau départemental. Mais en Aveyron, l’enduro ne se résume pas qu’à cela. Oui, l’enduro vit pleinement en Aveyron. Mais depuis un bon moment, les clubs organisent surtout des randonnées, favorisant la pratique loisir. Ce qui n’est pas un tort.

Sylvain Evanno : Oui, la convivialité faite partie intégrante de l’enduro, qu’on le pratique en loisir ou en compétition.

Didier Cirgue : Mais la compétition de niveau Ligue (niveau régional voire plus) avait disparu. Ce que nous déplorons. Du coup, cette année, il y en aura deux !

Où et quand se dérouleront ces deux enduros de Ligue ?

Sylvain Evanno : Le premier à La Salvetat-Peyralès, dimanche 22 mai. On y attend 250 ou 300 pilotes venant de Midi-Pyrénées, certes. Mais aussi du Languedoc et d’Aquitaine. Ça ressemble à l’Aveyronnaise Classic, mais seulement sur une journée. Un beau plateau est attendu, avec notamment les locaux Kévin Panis ou encore les deux Aveyronnais qui ont fait le Dakar cette année, Loïc Minaudier (Saint-Affrique) et Florent Vayssade (Espalion). Ce sera le troisième enduro de Ligue cette année, après celui de Vassivière en mars et de Bonnat le week-end dernier, les deux dans la Creuse.

Alexandre Mayrand : Et nous, on organise, la manche finale, la septième, dimanche 16 octobre. Deux boucles de 45 bornes chacune à parcourir deux ou trois fois selon les catégories, autour de Saint-Côme-d’Olt. L’une plus tournée vers l’Aubrac et l’autre dans la vallée du Lot.

Depuis quand l’Aveyron n’avait pas accueilli un enduro de Ligue ?

Sylvain Evanno : Longtemps...

AM : Je dirais une dizaine d’années.

Didier Cirgue : Oui... Coupiac en 2006, il y a 10 ans, déjà...

Alexandre Mayrand : Il y a eu plus récemment le championnat de France et un championnat du monde à Réquista. Mais c’est différent. Ça concerne moins de pilotes. Même si c’est évidemment un événement d’envergure énorme.

Sylvain Evanno :  La vocation de ces enduros de Ligue est différente.

Didier Cirgue : Loic Minaudier a par exemple débuté sur l’un deux, à l’image d’un Richard Sainct. Beaucoup de pilotes aveyronnais y débutent ou s’y entraînent ou en profitent pour se confronter à la compétition.

Sylvain Evanno : D’autant qu’un «petit enduro de Ligue», comme on le dit dans le jargon, ça reste quand même 250 km et six spéciales en une journée!

Didier Cirgue C’est vraiment intéressant de voir que plusieurs clubs en Aveyron sont capables d’organiser de telles épreuves. D’ailleurs, d’autres voulaient en organiser.

Du coup ?

Didier Cirgue : Ben, on leur a dit de patienter jusqu’en 2017. Ce sera plus intéressant d’avoir deux épreuves en 2016 et deux en 2017. Du coup, c’est d’ores et déjà acté, il y aura deux enduros de Ligue en 2017.

Quand et où ?

Didier Cirgue (rires) On ne peut pas encore le rendre public. Plus généralement, on sait que parfois les enduristes sont montrés du doigt par des détracteurs qui leur reprochent une empreinte négative sur la nature.

Que leur répondez-vous ?

Sylvain Evanno : Il y a de la place pour tout le monde, les marcheurs, les vététistes, les chasseurs, les motards.

Didier Cirgue Et n’oublions pas que nous ouvrons multitudes de chemins oubliés un peu partout en Aveyron. Une aubaine pour tout le monde.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?