Une délégation représentative du futur parc naturel régional (PNR) de l’Aubrac a été auditionnée jeudi dernier à Paris par des membres du ministère de l’Environnement.
Une délégation représentative du futur parc naturel régional (PNR) de l’Aubrac a été auditionnée jeudi dernier à Paris par des membres du ministère de l’Environnement. Une étape supplémentaire a été franchie, passant de l’avant-projet à projet du PNR.
«On est optimiste et confiant», a résumé André Valadier, président du syndicat mixte de préfiguration du parc. Une audition qui faisait suite à la venue d’experts de l’État sur l’Aubrac en mars dernier. Parmi les points soulevés, l’insertion de l’autoroute dans le futur périmètre.
«Le PNR n’est pas un enclos mais un espace sauvegardé pour être partagé», a répondu la délégation du futur parc. Les énergies renouvelables ont aussi été abordées. Si les éoliennes semblent définitivement enterrées, les représentants du futur parc ont mis l’accent sur la méthanisation (projet Méthan’Aubrac) et l’eau. Pointés du doigt, les responsables des sports motorisés ont souhaité une réglementation pour correspondre aux attentes de l’État.
«Il en ressort que les experts ont constaté un fort degré d’appropriation avec l’agriculture et le tourisme qui sont les deux mamelles de l’Aubrac», a confié André Valadier. Et de conclure «par l’esprit de cohésion reconnu et apprécié, s’appuyant notamment sur la démarche très citoyenne». Le projet regroupe 74 communes (82 au préalable mais depuis certaines sont passées en communes nouvelles). Prochaine étape, la constitution de la Charte pour lancer l’enquête publique en fin d’année, suivi de la consultation des communes pour passer du principe à l’action.
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