L’Union départementale des associations familiales de l’Aveyron tenait, vendredi à Sébazac, son assemblée générale. Une réunion avec une saveur particulière, car l’Udaf fête ses 70 ans.
Soixante-dix ans, et pas une ride. Si l’on en croit sa présidente, Marie-Josée Moysset, l’Udaf est «toujours aussi jeune, active, dynamique et porteuse de projets». Vendredi à Sébazac, l’assemblée générale annuelle avait, en cette année anniversaire, une saveur toute particulière. Et si les administrateurs aveyronnais ont souhaité se plonger dans l’histoire de l’Udaf, dans ses soixante-dix de protection et d’évolution des familles, tous avaient le regard résolument porté vers l’avenir.
«Depuis sa création en 1946, au lendemain de la seconde guerre mondiale et dans un but affiché de reconstruction du pays, l’Udaf a su évoluer avec la société, [explique Marie-Josée Moysset. Car si la famille était patriarcale au siècle dernier, il n’existe pas aujourd’hui de modèle unique.»
Invité, le vice-président de l’Unaf, Bernard Tranchant, a insisté sur la force de l’Udaf: son maillage associatif fort sur le territoire et le «travail de fourmi» effectué par les associations adhérentes à l’Udaf. Un travail de terrain qui sert de base de réflexion dans les conseils d’administration des Udaf, Uraf et de l’Unaf.
«Notre mot d’ordre est simple: protéger l’intérêt des familles, notamment les plus faibles, résume ce dernier. Aujourd’hui, l’Unaf fait face à deux nouveaux défis: le développement associatif, avec le problème récurrent du bénévolat, et le renforcement de son réseau associatif. Avec une seule question en tête: comment on fait, aujourd’hui, pour prendre en compte les nouvelles réalités?» Hier, six «militants familiaux» de longue date ont été médaillés. Sans compter Louis Farenq et ses… 54 ans au bureau de l’Unaf !
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