Début de saison morose et été imprévisible en Aveyron

Comme l’on pouvait s’y attendre, le baromètre du comité départemental du tourisme n’est pas au beau fixe. Les mois d’avril et mai qui viennent de s’écouler ne sont pas de nature à rendre optimistes les professionnels du tourisme. Météo contrastée, climat social tendu, peu de ponts dans le calendrier: l’activité est jugée satisfaisante, voire très satisfaisante pour 42% des professionnels en avril et 47% en mai. À quoi, il faut ajouter, globalement, des dépenses maîtrisées et des étrangers absents. 

Pour les mois à venir, un chiffre souligne l’incertitude: par rapport à l’année dernière, 51% des professionnels interrogés notent un retard dans les réservations. Pour la majorité d’entre eux, c’est l’incertitude la plus totale qui règne quant à l’activité des cruciaux mois de juin, juillet et août. Pour ceux qui voient le verre à moitié plein, les vacances d’été demeurent une priorité en France, et ces derniers restent de plus en plus dans l’hexagone, et le terroir aveyronnais est plutôt attractif.

L’été ne devrait donc pas être si moche. Pour ceux qui voient le verre à moitié vide, le climat social et les attentats freinant la venue des étrangers, un contexte national tendu et des budgets serrés ne permettent pas d’envisager l’été avec sérénité. Une chose apparaît toutefois évidente, et se confirme au fil des ans, la France devient championne du monde des vacances à la dernière minute. Ce à quoi les professionnels vont de plus en plus devoir s’adapter.